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Grange : "On s'est battu"

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/11/2009 à 13:19 GMT+1

Jean-Baptiste Grange, grand favori du premier slalom de la saison en Laponie dimanche, estime que la saine rivalité à l'entraînement entre Julien Lizeroux et lui les "a forcés à pousser plus loin leurs limites" et qu'au sein de l'équipe, "tout le groupe est monté d'un cran".

SKI ALPIN 2009-2010 Jean-Baptiste Grange (Zoom)

Crédit: Zoom

JEAN-BAPTISTE GRANGE, que vous inspire ce retour à Levi un an après votre victoire ?
J-B.G. : "J'ai plein de bons souvenirs ici. Je me sens bien en ce moment, j'ai bien attaqué la saison, les objectifs restent similaires à l'année dernière: jouer le podium, la victoire. Il y a un an, cette victoire m'avait fait du bien. J'étais très attendu, et j'ai montré que j'avais le ski pour répondre présent. Cette année, j'arrive un peu sur les mêmes bases à la différence près que j'ai déjà le globe en poche, donc forcément un peu de pression est retombé. Tout est bien en place pour essayer d'être brillant d'entrée de jeu."
La saison dernière, vous avez fait preuve de régularité mais n'avez remporté que deux épreuves, Levi et Zagreb, contre quatre en 2007/08. Aimeriez-vous en ajouter plus cette année au compteur ?
J-B.G. : "Ce n'est pas facile parce que quand tu as le dossard rouge de leader sur les épaules, tu dois arriver en bas pour marquer des points. On a vu beaucoup de coureurs se rapprocher du haut du classement la saison dernière et qui finalement ont un peu explosé: Reinfried Herbst à Kranjska Gora, Manfred Pranger sur la fin, et Ivica Kostelic lors de la dernière épreuve... Si j'ai moins gagné, je dirais que c'est parce que j'ai eu la pression sur les épaules beaucoup plus tôt que l'année d'avant. C'était comme un match depuis le début de saison. Alors tu ne te lâches pas forcément comme j'ai pu le faire au mois de janvier 2008."
Le duel à l'entraînement de pré-saison avec Julien Lizeroux a-t-il été plus rude cette année ?
J-B.G. : "Oui, mais pas qu'avec Julien, c'est tout le groupe qui est monté d'un cran. L'année dernière, à l'entraînement, il y avait Julien qui se rapprochait de moi, et derrière, les autres étaient régulièrement à 1,5 sec/2 sec, tandis que cette année, les écarts sont plutôt de l'ordre de 0,5 sec/1 sec. On s'est vraiment battu, nous n'avons pas triché de tout l'été et l'automne. En géant, c'était pareil mais il manque dans cette discipline un leader pour apporter de la confiance et un repère qui soit solide afin de se dire: "si je l'accroche à l'entraînement, en course, je devrais être bon". En slalom, ceux qui se sont entraînés avec Julien et avec moi savent qu'ils peuvent jouer quelque chose. Mais c'est arrivé plusieurs fois que je batte Julien ou qu'il me batte en première manche, et sur la fin de séance, l'autre repassait devant. Nous avons été forcés de pousser plus loin nos limites, et cela s'est fait au bénéfice de tout le groupe".
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