Aubert : "C'est bon signe"

S.A. : Au départ pourtant j'étais très tendue. J'appréhendais la longueur et l'état de la piste, à l'inverse d'Are. Dans la première manche, j'étais mal dans le rythme. Je n'avais pas le pied bien sûr, je ne savais pas trop où j'allais. Avec tout cela je fais tout de même 4e temps et puis 2e au final. Si je fais 2e dans ces conditions, avec les petits soucis physiques d'avant-course (gastro-entérite, ndlr), c'est bon signe.

S.A. : J'avais du mal à croire à ce qu'on avait mis en place cet été, comme je suis un peu pessimiste. J'ai encore du mal à le croire. Mais je vais pouvoir construire là-dessus. J'ai encore des problèmes de matériel, on n'arrive pas à retrouver les réglages de cet été. On fait encore du bricolage.

S.A. : Le regard de Maria (Riesch) et Marlies (Schild) a changé. Elles savent ce que c'est que monter sur un podium. J'apprends ce qu'est être une grande. Marlies a eu des jours difficiles (éloignée des pistes pendant une saison après une fracture tibia-péroné en octobre 2008 et qui a signé la victoire à Lienz, ndlr), c'est là que tu le reconnais.