Julien Lizeroux: "La douleur ne disparaîtra jamais"

J.L. : En fait, cela a été une décision collégiale avec le docteur, les kinés et le préparateur physique. A vrai dire, on voulait faire un test après un bon bloc physique de deux mois pour voir comment réagissait mon genou. On était dans les cordes depuis deux semaines.

J.L. : Je voulais avant tout prendre du plaisir bien sûr, mais c'était aussi un test pour valider mes progrès physiques. Il y avait aussi l'ambition de continuer, tout simplement, mon processus de reprise avec une nouvelle activité et de nouvelles contraintes. J'ai donc fait du ski libre.

J.L. : Je voulais juste skier. Ce n'était pas la peine d'en faire trop ni pas assez. Et puis les premiers jours de ski, ce sont toujours les pieds qui font mal en premier dans nos chaussures très serrées. A la fin de la séance, je n'étais ni fatigué ni épuisé. J'étais juste content que les cuisses aient pu chauffer un petit peu.

J.L. : S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est que la douleur ne disparaîtra jamais. Je vis avec depuis janvier 2005. Donc je connais. Après à moi de travailler, étape par étape pour atténuer ces douleurs en gagnant du muscle et de la force.

J.L. : Comme depuis le début de ma rééducation, mon programme c'est "pas de programme" ! Je parle de compétition parce qu'on me pose la question mais moi je n'y pense pas. Le conditionnel ne m'intéresse pas. Mais je peux vous garantir que je ne ferai pas de géant en Coupe du monde dans le futur.