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Géant Sölden : Tessa Worley, la recherche de la polyvalence absolue

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/10/2013 à 18:39 GMT+2

Championne du monde de géant, Tessa Worley repart en quête de victoire, dès samedi (9h30) à Sölden pour l’ouverture de la saison. Avec en tête l’envie de progresser dans les autres disciplines.

2013 Mondiaux Schladming Tessa Worley

Crédit: Panoramic

L’hiver dernier, Tessa Worley n’a remporté qu’une seule course. Un seul géant, sa spécialité. Mais c’était LA course qu’il fallait gagner en cette année pré-Sotchi, celle des Championnats du monde de Schladming. Tout juste auréolée de ce titre planétaire, la Bornandine part, cet hiver, en quête d’un premier sacre olympique. Avec un leitmotiv qui lui tient toujours autant à coeur : tendre un peu plus vers la polyvalence.
"J’essaie de me servir de cette médaille d’or. Je me dis que c’est une course que j’ai réussi à gagner de bout en bout, je dois garder ce bon souvenir en moi", analyse-t-elle à tête reposée aujourd’hui. L’épreuve de Schladming lui a permis de grandir, de découvrir "des choses (qui lui étaient) inconnues jusque-là". En Autriche, Worley s’est surprise "à réagir dans certaines situations". "C’est quelque chose qu’il faut que je me remémore dans les moments difficiles", ajoute-t-elle.

Aucun podium à Sölden

En 2012-2013, Worley s’est essayée à, à peu près, toutes les disciplines : géant évidemment, slalom, mais aussi descente, super-G et super-combinés. L’objectif avoué : la polyvalence. "J'ai envie de continuer sur cette voie-là. Le slalom et le super-G restent les deux disciplines qui viennent après le géant, explique celle qui n’a terminé qu’à trois reprises dans les 30 l’hiver dernier, entre les piquets serrés (en huit courses). La descente, ça va prendre plus de temps. Et je n'ai pas pu faire ce je voulais cet été en termes d'entraînement de vitesse. On va voir comment le mois de novembre se déroule et si je suis prête à aller sur les courses en descente tout de suite." Il n’est donc pas impossible de la voir s’aligner à Lake Louise prochainement.
En attendant, c’est à Sölden – là où elle s’était révélée en 2007 (5e) - que la skieuse du Grand-Bornand pose ses valises ce samedi. Sur un glacier du Rettenbach sur lequel elle n’a jamais décroché de podium. L’hiver dernier, elle avait signé le deuxième temps du premier tracé avant de sortir en seconde manche. "Ici, j’ai connu de très bonnes expériences, des petites mésaventures particulières aussi, comme l’an dernier. Mais je ne suis jamais très loin", sourit-elle. Pour Worley, Sölden, c’est "la course qui donne un peu le ton, un point de base pour monter en puissance tout au long de la saison. Et j’aimerais partir de très haut."
Si le petit globe du géant reste dans son viseur, Worley reconnait avoir changé d’attitude concernant sa quête de cristal. Quatrième en 2013, après avoir terminé troisième en 2012 et deuxième en 2011, la Française l’aborde différemment cet hiver : "Le globe il ne faut pas y penser avant de l'avoir en poche. Par rapport aux Championnats du monde, où j'ai réussi pendant un peu moins d'une journée à faire en sorte que la pression ne me paralyse pas pour ma course, la Coupe du monde c'est sur toute une saison. Il faut enchaîner les épreuves, donner le maximum à chaque départ et faire les calculs à la fin." La fameuse phrase : "On prend les courses les unes après les autres"…
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