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Coupe du monde : Alexis Pinturault l'affirme haut et fort : il vise le classement général

François-Xavier Rallet

Mis à jour 25/10/2014 à 21:21 GMT+2

Dixième en 2012, sixième en 2013, troisième en 2014, Alexis Pinturault espère succéder à Luc Alphand, dernier Français à avoir remporter le général, en 1997. Pour y parvenir, le Français a décidé de changer de matériel, quittant Salomon pour les Américains de Head.

Alexis Pinturault lors du stage à Ushuaïa

Crédit: Zoom

La casquette précisément vissée sur la tête - celle de la marque qui donne des ailes – Alexis Pinturault soigne son apparence devant la presse, contrairement à d’autres skieurs "qui ne remplissent pas leur part du travail." Le discours est posé. Les mots sont réfléchis avant d’être prononcés. Rien n’est laissé au hasard. Un temps timide, le Franco-Norvégien a poussé et maîtrise totalement sa communication aujourd’hui. Avec congruence et charisme.
Cet hiver encore, Pinturault doit jouer avec les meilleurs. Le skieur de Courchevel le sait mieux que personne : à 23 ans, il doit aujourd'hui viser autre chose que les places d’honneur. "Le général, je peux le faire maintenant", annonce-t-il. Leader affirmé et convaincu de l’équipe de France, celui qui compte 22 podiums et 7 victoires sur le circuit dévoile sans sourciller ses ambitions. Pour ainsi succéder à Luc Alphand, dernier Tricolore à avoir touché le Graal. C’était en 1997, Pinturault était alors âgé de six ans.
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Alexis Pinturault en plein entraînement de géant

Crédit: Zoom

Au revoir Salomon, hello Head 

Pour parvenir à ses fins, "Pintu" a procédé à quelques ajustements à l’intersaison. Tout d’abord, il a changé de matériel. Après deux hivers chez Salomon (son contrat expirait le 30 avril), le Français a rejoint la marque américaine Head. Un choix assumé. "Au départ, je n’étais pas du tout parti pour changer, assure-t-il. Mais j’ai quand même voulu faire des tests (avec Head, au printemps). Puis, avec Salomon. Et enfin, de nouveau, avec Head. C’était intéressant." Après 12 jours de tests, Pinturault "a pu voir dans quelle direction (il) pouvait aller". Sa décision a été rapidement prise : "Il s’est avéré que Head était le partenaire le plus performant pour moi. Par rapport aux disciplines que je pratique, je me suis dit qu’il fallait que je me lance."
Chez Head, Pinturault a conscience qu’il sera au centre des discussions pour le développement des skis. Ce n’était pas le cas chez Salomon. Lui se défend d’avoir rejoint Ted Ligety, Lindsey Vonn ou encore Bode Miller pour l’argent. Dans ses bagages, le Français a pu emmener son skiman, son technicien Arnaud Auer : "Dans nos discussions avec Head, on en est arrivé à se demander qui allait nous préparer les skis. On est rapidement tombé d’accord, il n’y a pas eu grand-chose à négocier."
Le respect se mérite en gagnant, aime rappeler celui qui a terminé troisième du général l’hiver dernier. S’appuyant sur une polyvalence que peu de skieurs peuvent revendiquer, Pinturault espère afficher de réels progrès dans les disciplines de vitesse. Pour arriver à ses fins, le Tricolore sait aussi qu’il devra s’illustrer entre les piquets serrés. "Lors de ma préparation, j’ai mis l’accent sur le slalom. Depuis mon arrivée, Head a mis un point d’honneur à développer un ski performant car la marque n’a pas connu ses meilleurs résultats dans cette spécialité." Aux côtés du Suédois Andre Myhrer, et désormais aidé au quotidien par Claude Crétier, Pinturault espère se rapprocher de Salomon ou Atomic, l’équipementier de la référence Marcel Hirscher. A coup sûr le principal adversaire du Français, encore cet hiver.
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Alexis Pinturault lors du stage de Tignes

Crédit: Zoom

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