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Lizeroux: "Un traumatisme"

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/12/2009 à 16:41 GMT+1

Julien Lizeroux estime que l'équipe masculine de France s'est pris "un coup de massue sur la tête" avec la perte de Jean-Baptiste Grange, Thomas Fanara et Pierre-Emmanuel Dalcin, avant l'étape de Coupe du monde ce week-end à Val d'Isère.

SKI ALPIN 2009-2010 Julien Lizeroux

Crédit: Zoom

JULIEN LIZEROUX, le fait de voir trois coéquipiers se blesser à Beaver Creek a-t-il suscité un choc dans l'équipe ?
J.L. : "Je pense que c'est un énorme traumatisme. Nous sommes des sportifs, mais des êtres humains avant tout. Quand on voit ses copains souffrir, on souffre aussi pour eux d'autant plus que quand on est passé par là, on sait très bien ce que cela représente. Il faut imaginer qu'on s'entraîne six mois de l'année pour courir quatre mois, que l'on a le stress, l'appréhension de la course, l'envie et que du jour au lendemain on passe de la Coupe du monde à son lit à rien faire, en attente de se faire opérer. Mais c'est la loi du sport. La force des grandes équipes est de se souder dans les moments difficiles. On a pris un coup de massue sur la tête, mais on va vite se relever. Ce serait sympa de se déchirer encore plus pour leur redonner un petit peu le sourire".
Vous sentez-vous prêt à endosser le rôle de leader de l'équipe, qui vous revient que vous le vouliez ou non ?
J.L. : "Je ne le veux pas, donc je ne le suis pas, mais j'imagine bien que je vais représenter pas mal d'attente par rapport aux médias. On fait un sport individuel, alors pour moi cette notion n'existe pas. Quand on fait du sport de haut niveau, on aspire à gagner, alors forcément il y a une certaine reconnaissance, je ne vais pas cracher dessus bien au contraire, mais l'important est d'être bon sur les skis."
Est-ce que cela sera différent sans Jean-Baptiste Grange avec vous au portillon de départ ?
J.L. : C'est sûr que c'est plus sympa de partager des choses. Mais nous n'étions pas que deux non plus. Il y a une densité dans le groupe qui est importante, nous étions quatre slalomeurs en deuxième manche à Levi (Finlande), nous étions six ou sept combinards dans les 30 à Beaver Creek, ils étaient sept en géant dimanche. Il y a du monde, on va se servir de cette osmose pour se serrer les coudes. On va traverser cette période difficile, pour repartir à la compétition".
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