"Me donner à fond"

J.L. : Oui c'est sûr. C'est très important pour moi car j'ai travaillé cet été pour être le plus régulier possible cette saison en Coupe du monde. C'est vrai qu'en voyant mes résultats, on peut s'apercevoir que ça commence à payer.

J.L. : Exactement. Il est toujours très important en slalom d'avoir un bon dossard donc je vais pouvoir m'exprimer a 100% dès la première manche. Chose que je n'ai pas pu faire depuis l'ouverture de la saison. A Wengen, mon objectif, comme à chaque slalom, est de me donner a fond et de voir le résultat une fois la ligne franchie. Le fait que le slalom ait lieu finalement samedi (NDLR : au lieu de dimanche) ne change rien du tout. Si ce n'est qu'il n'y a pas eu de jour de récupération entre le Super Combiné et le slalom.

J.L. : C'est une superbe piste naturelle à l'ombre. La première partie est vallonnée, comme on a pu le voir lors du Super Combiné vendredi, puis on plonge dans un grand mur - le plus raid de la saison - avant des ruptures successives qui nous amènent jusqu'à la ligne d'arrivée. C'est un tracé qui me plaît bien...

J.L. : A Adelboden, la grosse satisfaction d'Adelboden c'était d'avoir six Français en seconde manche (NDLR : Lui-même a terminé 7e). Concernant "JB", il a enfourché là-bas et c'est quelque chose qui arrive en slalom. Pour lui, cette course est oubliée et, comme on a pu le voir ce vendredi, il a pris sa revanche à Wengen, non ?

J.L. : (Rires)... En fait, c'es un cadeau. C'est une amie, Juju, qui me l'a offert à Noël pour que je le mette justement dans la zone Kiss and Cry. Alors je vais essayer de le porter à toutes les courses. Ce sera bon signe...