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Coupe du monde - Wengen : Bode Miller, la course contre la montre du vétéran

ParAFP

Mis à jour 17/01/2015 à 10:07 GMT+1

Bode Miller sera-t-il aux Mondiaux de Beaver Creek dans moins de trois semaines ? Forfait pour la descente de Wengen dimanche, l'Américain va tout faire pour.

Bode Miller à Wengen

Crédit: AFP

"Je me sens mieux mais pas encore tout à fait prêt": à 37 ans, Bode Miller, le médaillé olympique le plus âgé de l'histoire, de retour de blessure, tente un retour délicat en forme de course contre la montre, à trois semaines des Championnats du monde chez lui, à Vail.
Bode Miller ne fait rien comme les autres. Jeudi, il a fallu un vote de chaque capitaine d'équipe pour l'autoriser à prendre le départ de la descente du super-combiné, sans dossard mais pas non plus comme ouvreur officiel. C'est donc après les 47 premiers coureurs, puis deux ouvreurs, que le champion olympique 2010 du combiné s'est élancé sur la piste du Lauberhorn. "Je n'ai plus de douleurs au dos. Je me sens de mieux en mieux et aujourd'hui j'ai pu retrouver mes appuis et mon matériel d'avant la blessure", a-t-il commenté dans l'ère d'arrivée. Opéré en novembre d'une hernie discale, Miller n'avait plus rechaussé les skis avant mardi et la première descente d'entraînement de Wengen, disputée depuis le sommet et qu'il a terminée à la 27e place.
Jeudi, pour le deuxième entraînement, sur une piste raccourcie en raison du vent, l'homme aux 79 podiums en Coupe du monde, a terminé à la 32e place, juste devant son compatriote Travis Ganong, vainqueur de la dernière descente à Santa Catarina, ce qui témoigne de son état de forme. Pour autant, Miller ne se sent pas encore apte à bien figurer dans une descente. "J'ai donc décidé de ne pas prendre le départ de la descente dimanche et pour la descente de Kitzbühel (le 24 janvier), je ne sais pas encore", a-t-il encore confié. Le multi-médaillé aux championnats du monde (champion du monde de descente, de Super-G, de géant et du combiné) et aux jeux Olympiques (six médailles dont l'or au combiné, et l'argent en Super-G, géant et combiné) pourrait se contenter d'un palmarès unique. Mais il a encore faim. Est-il confiant pour Vail, lui qui n'a pas encore disputé une seule course depuis mars dernier ? "Oui", lâche-t-il dans un grand sourire.
Bode, c'est un mec hyper sympa
Pour le descendeur français Adrien Théaux, "s'il revient, ce n'est pas pour rien. Il sait qu'il n'est pas mal, et même s'il n'a pas beaucoup skié, sur un coup d'un jour, avec les championnats du monde chez lui et la mentalité des Américains, tout est jouable". "Ce ne sera pas simple, mais peut-être qu'il peut faire un coup", ajoute le skieur pyrénéen, 5e des championnats du monde à Val d'Isère en 2009. "Je n'ai pas eu trop l'occasion de parler avec lui mais je suis très content qu'il revienne, commente encore Théaux. Bode, c'est un mec hyper sympa, un très grand skieur et il fait énormément de bien au ski alpin. C'est quelqu'un qui, sur les courses, fait le show. Il a des lignes parfois atypiques".
Avant Vail (2 au 15 février), Miller n'a plus que Kitzbühel pour retrouver des sensations, et au passage encore augmenter son record de départs en Coupe du monde (438 courses disputées, l'Autrichien Benni Raich le talonnant avec 433 courses). Tout cela, au prix d'une certaine souffrance. "Je n'ai plus mal au dos mais mon corps souffre. C'est difficile parfois, mais je l'accepte car mon objectif, c'est Vail".
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