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"On ne sait jamais"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/11/2009 à 13:03 GMT+1

A 34 ans, Emmanuel Jonnier aborde l’hiver avec l’ambition d’un jeune premier. Pour sa probable troisième participation olympique, le skieur de Saint-Claude rêve d’un coup d’éclat collectif à l’occasion du relais tout en comptant bien jouer sa chance sur les épreuves individuelles.                   

SKI DE FOND 2009 Emmanuel Jonnier

Crédit: Zoom

EMMANUEL JONNIER, quel bilan tirez-vous de la saison 2008-2009 ?
E.J. : Ça a été ma première année difficile en Coupe du Monde. Je n’ai pas progressé par rapport aux autres années et je n’ai pas réussi à faire de podiums individuels. Par contre, au rayon des satisfactions, il y a évidemment le relais et la 3e place à La Clusaz ainsi que les très bonnes sensations que j‘ai ressenties au relais des championnats du monde où j’ai réalisé le meilleur temps. Avec tout ça, je sais que mon niveau physique n’a pas diminué. En fait, moi qui suis un skateur pur, j’ai sans doute souffert d’un calendrier qui faisait la part belle au classique. Maintenant, à l’aube de ce nouvel hiver, je pars en confiance avec l’ambition de retrouver mon niveau.
Comment avez-vous préparé cette saison olympique ?
E.J. : Dans mon planning d’entraînement sur deux ans, j’avais décidé de beaucoup travailler physiquement durant l’été 2008 en prévision des Jeux. Je l’ai d’ailleurs peut-être un peu payé l’an dernier mais ça devrait me servir cette saison. Je sais désormais que le travail foncier est fait. En conséquence, je vais pouvoir diminuer les charges d’entraînement et ainsi retrouver la fraicheur qui m’a sans doute manqué l’an dernier.
La saison sera très dense avec la Coupe du Monde, le Tour de ski et les Jeux. Comment gère-t-on un tel calendrier ?
E.J. : J’espère déjà être dans le coup en début de saison pour obtenir ma sélection pour les Jeux. Personne n’est aujourd’hui assuré d’être Vancouver et il faudra obtenir des résultats en Coupe du Monde. L’idée, c’est d’être régulier et de prendre de la confiance pour pouvoir ensuite faire des impasses afin de préparer spécifiquement les Jeux Olympiques mais de toute façon, viser un pic de forme pour les Jeux passe automatiquement par un bon mois de décembre. Ça n’est pas incompatible d’être à la fois bien en Coupe du Monde et aux Jeux Olympiques.
Justement, quels seront vos ambitions à Vancouver ?
E.J. : La priorité pour moi, ce sera le relais et dans une moindre mesure le 15 kilomètres et la poursuite qui se court sur une distance que j’adore. Le 50 étant en classique, j’ai d’ores et déjà décidé de ne pas y participer. J’ai découvert le parcours l’an dernier et je pense qu’il ne correspond pas forcément à mes qualités mais sur une course, si la forme du jour est bonne, on ne sait jamais. 
Vous devriez participer cette année à vos troisièmes Jeux Olympiques. Votre expérience sera sans doute précieuse pour gérer la pression et le stress de l’évènement…
E.J. : L’une des grosses différences cette année, c’est qu’on sera logé au village olympique alors qu’à Turin nous étions dans une maison autonome et qu’à Salt Lake nous étions dans un village réservé aux fondeurs et aux biathlètes. Du coup, il ne faudra pas tomber dans le piège et toujours rester concentré sans se laisser griser par l’ambiance olympique.
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