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UK Championship–Masters–Championnat du monde : Ronnie O'Sullivan ou l'incroyable quête des "trois-huit" en 2024

Fabien Esvan

Mis à jour 11/01/2024 à 11:03 GMT+1

Une saison sous le sceau du huit pour Ronnie O'Sullivan. C'est visiblement le credo si l'on en croit les sorties répétées de la légende du snooker. Quelques semaines après avoir accroché un huitième UK Championship, The Rocket vise la même marque au Masters cette semaine et au Championnat du monde dans quelques mois. Ce fameux "trois-huit" le porte comme il l'explique à Eurosport.

Ronnie O'Sullivan lors du premier tour du Masters 2024 contre Ding Junhui.

Crédit: Getty Images

On se demande parfois ce qui le fait encore descendre dans les salles obscures après trois décennies de domination et de démonstration. Le plaisir de jouer domine (enfin) son esprit après des années de tourmente et c'est déjà amplement suffisant. Mais Ronnie O'Sullivan se trouve également quelques motifs de motivation à droite, à gauche, entre quête de records et envie d'alimenter encore un peu plus un héritage absolument démentiel.
Bien lancé dans cette nouvelle quête de titre cette semaine au Masters grâce à son succès inaugural contre Ding Junhui, le numéro un mondial a un objectif assumé pour cette deuxième partie de saison : réaliser le "8-8-8" à savoir remporter huit fois chaque tournoi de la Triple Couronne – le UK Championship, le Championnat du monde et le Masters.
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Héroïque : Ding s'offre un 147 au premier tour du Masters contre O'Sullivan

"Une belle cerise de plus sur le gâteau"

Alors qu'il apprécie empêcher les Judd Trump, Mark Selby et autres Neil Robertson de remporter des titres, comme il l'avait confié le soir de sa victoire au UK Championship en décembre, Ronnie O'Sullivan lorgne cette ligne statistique avec de l'appétit. Presque une anomalie de lecture qu'il souhaite corriger comme il l'explique le sourire en coin. "Ça me plaisait quand j'avais 7-7-7, mais maintenant, je suis à 7-7-8, ce serait bien d'avoir 8-8-8. C'est le genre de trucs qui motive pour aller chercher les gros tournois les uns après les autres."
Mais le natif de Wordsley n'en fait pas non plus un objectif ultime de sa fin de saison. "Quand on m'en parle, je vois ça comme un bonus, une belle cerise de plus sur le gâteau." Son ami et consultant Eurosport Jimmy White voit lui beaucoup plus grand pour la légende. "Ecoutez, je pense qu'il en vise 10 dans chaque catégorie, il ne veut juste pas le dire…"
Je n'aime pas trop (le Masters), c'est un peu comme si je devais sortir au bar le soir.
Pour réussir à faire tomber "le deuxième huit" de son équation, Ronnie O'Sullivan va devoir garder ses nerfs. Car le Alexandra Palace est loin d'être sa salle préférée. "Le Masters est difficile car c'est bruyant. Je n'aime pas trop ça, c'est un peu comme si je devais sortir au bar le soir. Jouer au snooker dans une atmosphère bruyante est comme mon pire cauchemar, mais il faut se concentrer, jouer et essayer de dompter la bête du mieux possible." Face à Barry Hawkins ce jeudi (13h45 sur Eurosport), il faudra reprendre les mêmes ingrédients du succès inaugural contre Ding Junhui. Et permettre au rêve des "trois-huit" de continuer à subsister.
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Ronnie O'Sullivan lors du premier tour du Masters 2024 contre Ding Junhui.

Crédit: Getty Images

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