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Surf: la légende Kelly Slater ne réalisera pas son rêve olympique

ParAFP

Mis à jour 20/12/2019 à 21:36 GMT+1

JEUX OLYMPIQUES 2020 - La légende Kelly Slater a échoué à se qualifier pour les JO de Tokyo, où le surf sera pour la première fois un sport olympique. Et où il rêvait de boucler son immense carrière, en vain.

Kelly Slater

Crédit: Imago

Dans le creux de la vague. Au pire moment pour lui. Pourtant le rendez-vous était pris pour l'Américain qui fêtera ses 48 ans le 11 février prochain : sur la plage de Tsurigasaki bordant le bourg d'Ichinomiya, à environ 80 km à l'est de la capitale japonaise. Slater devait être LA grande star de la compétition qui se tiendra du 26 au 29 juillet. Ce sera finalement sans lui. Difficile d'imaginer que la première grande fête olympique du surf se déroule sans celui qui en a écrit les plus belles pages et l'a popularisé comme personne d'autre avant Kelly Slater.
Plus d'une génération de surfeurs a été marquée par ses innombrables exploits d'équilibriste, immortalisés dans des vidéos qui ont fait le tour du monde, ses yeux bleus océan et son visage d'ange-mannequin faisant le reste. Kelly Slater a été onze fois champion du monde (1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 2005, 2006, 2008, 2010 et 2011) : le plus jeune et le plus vieux de l'histoire, grâce à ses 53 victoires en compétitions, soit 20 de plus que son idole et maître Tom Curren.

"Surfer aux JO à 48 ans, ça serait un beau dernier chapitre"

"Être aux Jeux l'an prochain, ça bouclerait 40 ans de carrière pour moi. Cela fera 40 années que j'ai participé à ma première compétition chez les jeunes, à l'âge de 8 ans. Surfer aux JO à 48 ans, ça serait un beau dernier chapitre", avait-il déclaré le mois dernier au New York Times. Oui, mais encore fallait-il que l'Américain fasse partie des dix meilleurs surfeurs au classement mondial 2019, à qui étaient promis les billets, à raison de deux représentants maximum par nation.
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Kelly Slater, une légende vivante...qui n'ira pas à Tokyo.

Crédit: Getty Images

Or l'issue du Championships Tour (CT), qui s'est achevé jeudi avec la onzième et dernière étape, le Pipeline Masters à Hawaï, il s'est classé huitième mondial, mais derrière deux compatriotes Kolohe Andino et John John Florence, classé juste devant lui à la septième place. Ce dernier, de vingt ans son cadet et qui fut le protégé de Slater avant de devenir champion du monde en 2016 et 2017, a profité de l'échec de son glorieux aîné, qui devait impérativement remporter une... huitième fois le Pipe Masters, pour valider son ticket.

John John Florence : "Kelly est comme un oncle pour moi"

"Il est mon idole depuis que je suis enfant et j'ai grandi en l'affrontant, il est comme un membre de ma famille, comme un oncle pour moi", a sobrement réagi Florence dont la maison familiale est voisine avec celle de Slater lorsque celui-ci revient tous les hivers à North Shore, le littoral de l'archipel hawaïen Oahu. Florence a cru ses chances perdues en voyant son maître attraper une vague parfaite en quart de finale, stade auquel il fut lui même éliminé. Mais Slater a ensuite été terrassé en demi-finale par le Brésilien Italo Ferreira.
La nouvelle star des rouleaux en a profité pour remporter la compétition et être sacré champion du monde sur le circuit pro pour la première fois. Outre, Ferreira, Andino et Florence, le Brésilien Gabriel Medina, les Français Jérémy Florès et Michel Bourez, les Australiens Owen Wright et Julian Wilson, le Sud-africain Jordy Smith et le Japonais Kanoa Igarashi ont obtenu leur sésame olympique. De son côté, Kelly Slater a promis qu'on le verrait "au sommet de la vague en 2020". Même s'il ne sera pas à Tokyo.
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