La France affronte la Chine en finale des Mondiaux : "Je suis sûr qu'on est capable de faire quelque chose d'historique"
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Mis à jour 24/02/2024 à 14:49 GMT+1
L'équipe de France masculine tient sa finale en tennis de table. Les Bleus disputeront la médaille d'or à la Chine, ce dimanche (12h) lors des Mondiaux en Corée du Sud. Une première depuis 1997. L'escouade emmenée par Félix Lebrun (17 ans, 6e mondial) croit en ses chances de sacre. L'histoire est écrite mais elle reste à magnifier, comme l'entraîneur Nathanaël Molin l'exprime en restant "mesuré".
Félix et Alexis Lebrun : "On a très envie d’avoir une médaille ou de gagner les Jeux Olympiques"
C'est déjà historique. En attendant mieux ? L'équipe de France masculine de tennis de table a vaincu Taïwan, ce samedi à Busan (3-1), en demie des Mondiaux. Voici donc les Bleus en finale, pour la première fois depuis 1997, face à l'ogre absolu de leur sport : la Chine. "Le niveau qu'on a produit aujourd'hui (samedi, ndlr), c'est juste dingue, savoure Simon Gauzy. Je n'ai pas trop envie d'y penser tout de suite (à la finale). On va prendre du bon temps ce soir, puis ça va être incroyable."
Félix Lebrun, chef de file tricolore du haut de ses 17 ans, abonde à chaud : "On est juste super content pour l'instant." Sixième mondial et vainqueur de ses deux duels en demi-finale, il note qu'un premier objectif est rempli : "On venait pour gagner une médaille, on est allé chercher à mort ce match." Son grand frère Alexis commence à se projeter sur l'immense défi de dimanche. "On va se faire plaisir, assure-t-il. C'est un moment énorme à vivre."
Ce sont des légendes, mais il faut qu'on s'enlève cela de notre tête
En face, les Chinois ont eu du mal à disposer en demie de l'hôte de l'épreuve, la Corée du Sud (3-2), mais le dernier mot est revenu aux trois meilleurs joueurs du monde. "Ce sont des légendes, mais il faut qu'on s'enlève cela de notre tête, ce sont des adversaires, prévient Alexis Lebrun. Il va falloir y aller en conquérant pour essayer de les faire douter, aller chercher quelque chose de grand. Je pense qu'on en est capable." Jules Rolland, qui n'a pas joué en demie, embraye : "Je suis sûr qu'on est capable de faire quelque chose d'historique."
L'entraîneur Nathanaël Molin parle de lui à la troisième personne, sourire aux lèvres, pour transmettre un message à ses joueurs : "C'est grand… mais le coach reste mesuré parce que le coach veut gagner la finale." Et d'insister, pour éviter l'écueil de la démobilisation : "On fait une compétition incroyable mais on aura tout le temps dans notre vie de nous retourner dessus." Pour voir une médaille dont le métal dépendra d'une finale prévue ce dimanche, à partir de midi, heure de France métropolitaine.
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