Novak Djokovic après sa colère contre son clan face à Sebastian Korda : "Merci à mon équipe de me supporter…"

Novak Djokovic l'a de nouveau reconnu ce dimanche : ses victoires préférées sont souvent celles où il passe près du gouffre mais l'évite toujours soigneusement. A Adelaïde, face à un Sebastian Korda parfait tactiquement pendant près de trois manches, le Serbe a cru que sa semaine australienne allait s'achever sur un échec. Mais jamais il n'a lâché, surtout pas sur cette balle de match, à 6-7, 5-6 où son smash, habituellement son coup faible, fut d'une précision extraordinaire. Pour finalement l'emporter, encore...

"Dans les mauvais jours, quand vous savez que vous ne frappez pas bien la balle, que vous ne vous sentez pas bien sur le court mais que vous finissez par gagner, surtout lors des derniers matches d'un tournoi, ça vous donne encore plus de confiance mais surtout de fierté d'avoir réussi ça", a-t-il résumé après coup.

Pourtant, au moment de fêter sa victoire à Adelaïde et le 92e titre de sa carrière, "Djoko" avait presque le regard tombant au moment de se tourner vers son clan. La raison ? Cette crise de colère au sortir du premier set perdu au tie-break, où il a demandé à son frère de quitter le box avant, quelques minutes plus tard, de s'accrocher verbalement avec son coach Goran Ivanisevic.

Comme souvent avec le Djoker, ce coup d'éclat émotionnel lui aura permis de retrouver quelque peu le fil de son tennis. Un besoin pour lui mais une petite blessure pour les siens, contraints de se plier aux désirs du champion. Au moment de revenir sur sa finale et sa semaine australienne, Djoko a donc tenu à les mettre en valeur.

"Je veux vraiment remercier mon équipe. Merci de me supporter, merci de me tolérer dans les bons comme dans les mauvais moments, comme aujourd'hui, a-t-il dit au micro en se tournant vers son clan. Je sais qu'ils n'ont pas passé un super moment avec moi qui n'arrêtait pas d'aller les chercher mais je leur suis reconnaissant d'être là". Victime de la colère de son frère, Marko Djokovic a aussi eu le droit à son message personnalisé.

Mais d'où est venu cet accès de colère ? En conférence de presse, le Serbe a expliqué à quel point la luminosité l'avait dérangé. "C'était la pire chose de la semaine, pour être honnête, a-t-il expliqué dans des propos relayés par Sportskeeda. […] Entre six heures et huit heures, c'était si compliqué de jouer avec cet angle de jeu, avec la lumière qui venait sur le court. Mais ça arrive chaque année et il faut l'accepter. C'était très frustrant mais j'ai réussi à surmonter ça et c'était le plus important". Quitte à ce que son clan en paie les pots cassés…