ATP Astana : Novak Djokovic s'impose aisément face à Cristian Garin (6-1, 6-1) au 1er tour
Mis à jour 05/10/2022 à 15:42 GMT+2
ATP ASTANA - Novak Djokovic a pris un départ idéal au Kazakhstan mercredi. Sur la lancée de son titre à Tel Aviv, le Serbe n'a laissé aucune chance au Chilien Cristian Garin, 81e joueur mondial, qu'il a balayé en deux sets (6-1, 6-1) au 1er tour de l'ATP 500 d'Astana. Le Serbe sera opposé au Néerlandais Botic van de Zandschulp en huitième de finale.
Sa dynamique ne fait que s'amplifier. Déjà remarquable la semaine dernière à Tel Aviv où il a conquis le 89e titre de sa carrière sans concéder le moindre set, Novak Djokovic a démarré sa semaine à Astana sur les chapeaux de roue mercredi. Le numéro 7 mondial a roulé sur le Chilien Cristian Garin, 81e à l'ATP, qui n'a pu sauver que deux petits jeux (6-1, 6-1) en à peine plus d'une heure passée sur le court (1h02 de jeu) au 1er tour. Pour aligner un 13e succès consécutif en tournoi (en comptant Wimbledon), il affrontera le Néerlandais Botic van de Zandschulp en huitième de finale.
Le changement de conditions de jeu d'une semaine à l'autre ne l'a visiblement pas perturbé. Vainqueur sur une surface plutôt rapide en Israël, Novak Djokovic s'est montré aussi souverain pour se lancer sur le dur lent du Kazakhstan. Il a ainsi accompli une véritable démonstration de tennis contre un adversaire réduit au rang de sparring-partner. A le voir distiller à volonté coups droits et revers gagnants, surtout le long de la ligne, on se dit qu'il sera difficile de le faire tomber malgré la qualité du plateau de ce tournoi ATP 500.
6 points perdus sur son service
Pour donner une idée du niveau de maîtrise du Serbe dans cette partie, il suffit de constater qu'il n'a perdu que 6 minuscules points sur son service dont deux sur sa... seconde balle. C'est dire si Garin a été privé de solutions. Breaké d'entrée, le Chilien a espéré rentrer dans son match en remportant son deuxième jeu de service (2-1). Ce n'était qu'une illusion, puisque il a encaissé un 5-0 dans la foulée pour se retrouver mené 6-1, 1-0.
Il a arrêté l'hémorragie brièvement, avant de lâcher à nouveau les cinq derniers jeux du match. Mais si Garin a été si impuissant, Djokovic en a été grandement responsable. Sur un court où il est pourtant difficile de faire avancer la balle, il a souvent cloué son adversaire sur place, décochant 19 coups gagnants pour 11 fautes directes. Après un énième missile en coup droit long de ligne pour faire le double break fatidique, il a même laissé échapper un cri de satisfaction. Avec ce plaisir et cette envie, la suite s'annonce radieuse pour le Serbe.
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