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Djokovic, à prendre au mot

Eurosport
ParEurosport

Publié 06/01/2009 à 17:34 GMT+1

Novak Djokovic retrouve l'Australie. C'est là qu'il a remporté son premier titre du Grand Chelem et c'est là qu'il a prouvé qu'il pouvait tenir sa parole. Le Serbe veut garder son titre à Melbourne. A Brisbane, Ernests Gulbis lui a rappelé que cela ne ser

2008 EN BREF
Premier tournoi et première victoire en Grand Chelem. Quatre mois après une finale à l'US Open, Novak Djokovic met tout le monde d'accord. Ses plus coriaces adversaires : Roger Federer en demi-finale et l'incroyable Jo-Wilfried Tsonga en finale, et ses détracteurs. Son arrogance devient une ambition logique : il vient de donner les preuves nécessaires à son obsession souvent vantée l'année précédente : devenir N.1 mondial. Ses victoires à Indian Wells et Rome font de lui le N.1 à l'ATP Race avant Roland-Garros. Là, il cale sérieusement devant Nadal en demi-finale, comme l'an dernier. Deux semaines plus tard, il livre un match sensationnel en finale du Queen's, sur gazon. Il le perd, devant Nadal encore. Après six mois au sommet de la saison, il cède devant plus fort que lui. Le second semestre sera celui du premier plafond de la carrière de "Nole"
Comment absorber ce changement de statut ? Comment passer de petit jeune ambitieux à celui de héros du circuit ? Le joueur resserre les rangs autour de sa famille et s'acharne malgré des ressources visiblement entamées. Il échoue en finale à Cincinnati et obtient le bronze à Pékin aux Jeux Olympiques. Troisième encore. C'est sa place du moment, et il l'accepte. Son discours en conférence de presse se fait plus raisonnable. La patience prend le pas sur la voracité. Il canalise son énergie sur les grands rendez-vous de la fin de saison et manque de peu de prendre la deuxième place à Roger Federer en décrochant la victoire au Masters. Le Suisse, qui l'avait encore battu à Flushing Meadows, est juste devant.
OBJECTIF EN 2009
Le même qu'en 2008 : Devenir N.1 mondial en gagnant des titres du Grand Chelem. A commencer par celui dont il est tenant du titre : l'Open d'Australie.
CE QUI A CHANGE
De retour en Australie, tout le monde se demande s'il peut défendre son titre. John Newcombe, qui est le sceptique par excellence car il avait déjà fait le coup à chaque fois que Lleyton Hewitt s'est présenté à Melbourne, se demande s'il a les nerfs pour réussir. Novak Djokovic a fait savoir lors d'une récente conférence de presse qu'il était prêt à endurer la pression de la saison à venir. Novak vit pour cette ambition depuis si longtemps. Avec sa barbe de trois jours lors d'une exhibition en Autriche, il avait l'air d'un vieux briscard. Il est devenu beaucoup "plus professionnel" admet-il avec aplomb. Le jeune homme apprend vite, on le savait. Il a désormais quelques défaites derrière lui, et c'est ce qui fait le ciment des meilleurs. Gagner tôt, et perdre un peu, pour nourrir l'orgueil.
ATP BRISBANE
Novak Djokovic n'avait pas disputé le moindre tournoi avant Melbourne l'an passé. Cette fois-ci, il a décidé d'éviter Abu Dhabi et les chocs nerveusement éprouvants contre Rafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray, pour chercher des duels stimulants contre, éventuellement Jo-Wilfried Tsonga, ou Ernests Gulbis, cet ami d'adolescence qu'il a dominé à Roland-Garros et qu'il retrouve au premier tour, mardi. Il a été servi, d'entrée ! Gulbis a dominé le Serbe en deux sets dès le premier tour (6-4, 6-4). "Je ne panique pas, l'Open d'Australie est mon principal objectif et je veux bien jouer là-bas, a-t-il affirmé. Il me reste du temps pour bien me préparer. Ce n'est pas la fin du monde."
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