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ATP Buenos Aires : Carlos Alcaraz éliminé par Nicolas Jarry en demi-finale (7-6, 6-3)

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 18/02/2024 à 08:25 GMT+1

Grosse contre-performance pour Carlos Alcaraz. Sorti en quarts de finale de l'Open d'Australie, l'Espagnol souhaitait retrouver des sensations sur terre battue mais a été éliminé aux portes de la finale du tournoi de Buenos Aires samedi, par le 21e joueur mondial Nicolas Jarry (7-6, 6-3). Le Chilien rejoint le local Facundo Díaz Acosta en finale.

Trop solide, Jarry s'offre Alcaraz et rejoint la finale : sa victoire en vidéo

Toujours pas de finale pour Carlos Alcaraz en 2024. Après l’arrêt de son parcours à l’Open d’Australie aux stades des quarts de finale, "Carlitos" a cette fois failli en demi-finales, samedi à l’ATP 250 Buenos Aires, battu par le Chilien Nicolas Jarry (7-6 (2), 6-3). Un succès logique pour le 21e joueur mondial, bien plus à son aise sur la terre battue argentine. En face, le numéro 2 mondial a eu du mal à trouver son rythme, donnant l’impression de lutter constamment avec ses appuis.
Si la première manche a longtemps été indécise et fermée, le tie-break a été largement dominé par Jarry, dont la diagonale en revers a perforé la défense d’Alcaraz. Prendre un set n’assurait en rien une participation en finale au Chilien, qui s’est vu breaké d’entrée de deuxième manche. Un break effacé dans la foulée, aidé par un Alcaraz sur courant alternatif, capable de coups géniaux comme de fautes sur des prises de risque évitables.
Constamment sous pression sur sa mise en jeu en fin de deuxième set, le Murcien a concédé un autre break au pire moment, à 5-3 service à suivre pour son adversaire. Loin d’être une formalité pour le Chilien, qui a dû effacer deux balles de debreak avant de convertir sa seconde balle de match (après 1h58 de jeu). Pour Jarry, c’est une sixième finale qui s’ouvre, face au local Facundo Diaz Acosta (n°87). Chez "Carlitos", l’essentiel est ailleurs, à l’aune des échéances estivales : prendre ses marques sur l’ocre. Mais le tournoi argentin a surtout exposé au grand jour des failles qu’il faudra gommer d’ici là.
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