Masters Turin 2024 - Carlos Alcaraz malade et dans le dur : "Aujourd'hui, je me sentais vraiment moins bien"

Comme l'an dernier, Carlos Alcaraz a débuté son parcours au Masters de Turin par une défaite, sévère, contre Casper Ruud (6-1, 7-5). Malade depuis plusieurs jours, l'Espagnol a souffert sur le court lundi. S'il veut, comme en 2023, se qualifier malgré tout pour les demi-finales, il va vite devoir se remettre sur pied.

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Video credit: Eurosport

L'indoor, ce n'est toujours pas le truc de Carlos Alcaraz. Y compris au Masters, pour le moment en tout cas. Mais cette fois, l'Espagnol a quelques circonstances atténuantes. Il a abordé ces "Finals" sans être en pleine possession de ses moyens physiques. Face à Casper Ruud, lundi, cela s'est senti. Catastrophique dans le premier set, très vite amorphe dans le second après une brève réaction, le numéro 3 mondial n'a pas vraiment existé. Battu 6-1, 7-5 en moins d'une heure et demie, il va vite devoir retrouver des forces et de l'allant s'il ne veut pas subir une grosse déception dans le rendez-vous de la fin de saison.
Samedi, l'alerte avait été donnée lorsque "Carlitos" s'était présenté à l'entraînement à l'Inalpi Arena, arborant une petite bandelette fuchsia du plus bel effet autour du nez. Très élégant, mais pas forcément bon signe, comme s'il cherchait à pouvoir mieux respirer. "Je savais que Carlos avait un peu pris froid et qu'il souffrait d'un petit rhume, a confié Casper Ruud. Je l'ai vu renifler et avec un mouchoir, donc je savais que ce serait peut-être un peu difficile pour lui physiquement aujourd'hui et qu'il ne serait pas forcément à 100%."
En effet. "Il y a quelques jours, avant d'arriver ici, je suis tombé malade à la maison, a expliqué le Murcien après sa défaite. A l'entraînement, je me sentais plutôt bien, ça allait. Pas super bien, mais c'était OK. Je pouvais jouer. J'avais l'impression que je pouvais supporter les longs échanges. Mais évidemment, en match, c'est une autre histoire."
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Après le nez, l'estomac

Surtout, son état s'est dégradé au pire moment. "Aujourd'hui, je me sentais vraiment moins bien, a confié le vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon cette saison. Dans la matinée, j'ai commencé à avoir des douleurs à l'estomac. Après certains longs rallyes, je ne me sentais pas bien. Je ne veux pas avoir l'impression d'utiliser ça comme une excuse. Mais je me sens mal. Je me sens mal. Voilà ce qui est arrivé aujourd'hui."
Finalement, le principal mérite de Casper Ruud aura été de rester bien concentré sur son propre jeu. "Ça peut être un piège parce que je le savais en rentrant sur le court, a précisé le Norvégien. Ce n'est jamais facile quand quelqu'un en face n'est pas à 100%, parfois ça peut vous stresser. Vous vous dites 'C'est vraiment une énorme opportunité de gagner donc je ne dois pas me rater'. Donc j'ai juste essayé de rester dans ma bulle, dans le moment et heureusement j'ai pris un bon départ. J'ai essayé de lui faire jouer des longs échanges. J'ai eu un moment plus difficile dans le deuxième set mais j'ai réussi à revenir en jouant vraiment du bon tennis sur la fin."
Si les circonstances du jour expliquent sans doute beaucoup de choses, c'est tout de même une énorme sensation car Casper Ruud est vraiment arrivé à Turin sur une dynamique très négative. Il avait perdu sept de ses huit derniers matches et restait sur quatre revers de rang, dont une sortie de route d'entrée à Metz la semaine dernière contre le futur vainqueur du tournoi, le Français Benjamin Bonzi. "Je n'étais pas très en confiance ces derniers temps donc c'est une super victoire pour moi" a souligné le double finaliste de Roland-Garros, qui fait un premier pas en avant vers le dernier carré.
Après tout, le Masters, c'est son truc. Lors de sa première participation, en 2021, il avait surpris en atteignant les demi-finales. Mieux, l'année suivante, il se hissait carrément en finale, ne s'inclinant que contre le patron, Novak Djokovic. Alors, si on peut s'étonner de l'issue de son duel avec Alcaraz au vu des dernières semaines, son passé ici parle pour lui. Carlos Alcaraz, lui, aimerait bien éviter de s'y construire un passif.
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Carlos Alcaraz

Crédit: Getty Images

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