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ATP Genève : Novak Djokovic écarte Yannick Hanfmann (6-3, 6-3) pour son entrée en lice

Maxime Battistella

Mis à jour 22/05/2024 à 23:31 GMT+2

En quête de confiance et de sensations avant le coup d'envoi de Roland-Garros, Novak Djokovic va pouvoir poursuivre sa répétition générale du côté de Genève. Le Serbe a écarté l'Allemand Yannick Hanfmann mercredi pour son entrée en lice dans le tournoi suisse. Un succès en deux manches et 1h30 de jeu (6-3, 6-3), sans vraiment briller.

Parfois solide, parfois inquiétant, Djokovic a franchi l'obstacle Hanfmann : le résumé

Ce n'était pas le grand Novak Djokovic. Mais ce n'était sûrement pas ce que le Serbe recherchait, du moins pas dès son premier match à Genève, où il a accepté une invitation de dernière minute voici quelques jours. Le numéro 1 mondial a longtemps peiné mercredi pour son entrée en lice au 2e tour, dans un match qui plus est interrompu une heure par la pluie, mais il a assuré l'essentiel en s'imposant en deux sets (6-3, 6-3) et une heure et demie de jeu face à l'Allemand Yannick Hanfmann, 85e au classement ATP.
S'il a choisi de participer pour la première fois de sa carrière au tournoi ATP 250 suisse la semaine précédant Roland-Garros, c'est qu'il y a urgence. Novak Djokovic a besoin de rythme, de matches, de victoires et donc de confiance pour espérer défendre son titre du côté de la Porte d'Auteuil. Et cela s'est vu sur le court ce mercredi où il a alterné le solide, le franchement inquiétant et le très bon dans une partie jouée sur courant alternatif.

Désabusé puis flamboyant, Djokovic est passé par tous les états

Heureusement pour lui, même très loin de son meilleur niveau, le Serbe a encore de la marge sur un adversaire du niveau de Yannick Hanfmann. Pourtant, il ne faisait pas le fier. Malgré un début de match appliqué et un break relativement précoce (4-2), Djokovic n'a pas su tenir ce fil conducteur en fin de première manche. Et s'il a viré en tête, il ne l'a dû qu'à l'inefficacité d'un adversaire qui s'est précipité à chaque fois qu'il a eu une balle de débreak à jouer, autant à 4-2, qu'à 5-3 contre lui, avant l'interruption par la pluie – qui a duré une heure – et après.
L'Allemand a fini par s'emparer du service adverse à sa 10e occasion en début de second acte (6-3, 0-3). A ce moment-là, constamment sur les talons, refusant le combat à l'échange en se débarrassant de la balle sur des amorties téléphonées, Djokovic semblait désabusé, comme contrarié d'être là. Pouvait-il plus mal jouer ? Une chose est certaine, ni les sensations ni le plaisir n'étaient là. Mais en sauvant une balle de 4-0 double break contre lui, le numéro 1 mondial s'est reconnecté au jeu. Plus sérieux et solide, il a alors refait son retard, profitant aussi d'un rival soudain plus fébrile et incapable de tenir la balle dans le court (6-3, 3-3).
Et la dynamique n'a fait que s'amplifier, Djokovic s'adjugeant les six derniers jeux avec un final en boulet de canon. Soudain retrouvé en passing comme en retour, il a enchaîné les fulgurances pour sa plus grande joie et celle des spectateurs. Avec un large sourire retrouvé, il a fait honneur au gâteau d'anniversaire que lui a préparé l'organisation. Pour ses 37 ans, le numéro 1 mondial s'est offert ce mercredi sa 1100e victoire sur le circuit. Et si tout ne fut pas parfait, qui sait, ce pourrait être le premier pas vers un retour fracassant au premier plan.
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