ATP Madrid | Jannik Sinner et la place de numéro un mondial : "Je connais les calculs, mais..."
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Mis à jour 24/04/2024 à 11:22 GMT+2
Jannik Sinner fixe ses objectifs. Dans un entretien accordé à la Repubblica, l'Italien, qui espère réaliser un bon parcours à Madrid, un tournoi "où il a toujours eu des difficultés", ne cache pas ses ambitions en vue de Roland-Garros et des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sans oublier, également, une place de numéro un mondial, toujours occupée par Novak Djokovic mais plus que jamais à sa portée.
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Il sera tête de série numéro 1 d'un Masters 1000 pour la première fois de sa carrière. A Madrid, en l'absence de Novak Djokovic, Jannik Sinner sera celui sur qui tous les projecteurs vont se braquer. Pour l'Italien, qui veut poursuivre sa montée en puissance sur terre battue avant de viser Rome et Paris, ce sera également l'occasion de se rapprocher du Serbe au classement ATP.
"Ce serait un mensonge de dire que je ne sais rien des points et du classement, a-t-il reconnu au quotidien La Repubblica ce mercredi. Mais, pour moi, ce n'est pas la chose la plus importante en ce moment. Je suis à Madrid, et je n'ai jamais eu beaucoup de chance dans ce tournoi. J'ai toujours eu du mal, je ne sais pas pourquoi mais c'est difficile pour moi d'y jouer. Mais je suis certain que cette fois, si je trouve les solutions, je peux faire de très belles choses. C'est juste une question d'entraînement et me préparer au mieux."
Je sais que je peux très bien jouer sur terre battue
Une fois le tournoi de Madrid passé, Sinner mettra ensuite le cap sur ses autres objectifs de la saison. Qu'il assume entièrement. "Rome, qui est le tournoi de coeur des Italiens, répond tout d'abord celui qui affrontera Richard Gasquet ou Lorenzo Sonego pour son entrée en lice à Madrid. Puis Roland-Garros et les JO de Paris, puisque je n'ai pas participé aux derniers. Dans ma tête, je sais que je peux très bien jouer sur terre battue."
Relancé sur la possibilité de devenir numéro un mondial, Sinner assure que sa priorité reste celle de "progresser" sur cette surface. "Si je n'y parviens pas (à devenir numéro un) maintenant, il y aura d'autres années pour le faire. Je suis content d'être dans la position dans laquelle je suis. Et je le répète : je suis au courant des combinaisons pour y parvenir, mais pour le moment cela ne m'intéresse pas", conclut-il. Bien conscient, toutefois, que l'échéance pourrait se rapprocher en cas d'un joli parcours dans la capitale espagnole...
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