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Carlos Alcaraz qualifié avec brio pour les quarts de finale après sa victoire sur Tommy Paul (6-4, 6-4)

Maxime Battistella

Mis à jour 29/03/2023 à 00:40 GMT+2

MASTERS 1000 MIAMI - Pas de doute, Carlos Alcaraz monte bien en régime. L'Espagnol s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi floridien mardi contre Tommy Paul (6-4, 6-4) dominé sans démériter. Mais il n'y avait pas grand-chose à faire face à cet Alcaraz-là, aussi accrocheur que parfois virtuose. Un nouvel Américain attend l'Espagnol au tour suivant, Taylor Fritz.

Une intensité folle et des coups de génie : comment Alcaraz a maîtrisé Paul

Il en est encore assez loin, mais Carlos Alcaraz est plus que jamais en course pour succéder à Roger Federer. S'il gagne encore trois matches, le prodige de Murcie deviendra le premier joueur depuis le Suisse en 2017 à réaliser le "Sunshine Double". En attendant, il a confirmé sa grande forme du moment mardi en prenant le meilleur avec autorité sur un Tommy Paul qui a pourtant vendu chèrement sa peau devant son public. Le numéro 1 mondial s'est imposé en deux sets (6-4, 6-4) et 1h36 en huitième de finale du Masters 1000 de Miami. Grâce à cette 9e victoire consécutive sur le circuit, il affrontera un autre Américain en quart : Taylor Fritz, tombeur de Holger Rune plus tôt dans la journée.
Et dire qu'il peut faire bien mieux... Carlos Alcaraz n'en finit plus de gagner et sa marge est déjà effrayante. Ce mardi, le jeune Espagnol n'a pas tout bien fait : il a commis une vingtaine de fautes directes (dont 3 doubles fautes) notamment en longueur en début de partie. Mais il met une telle intensité et de telles intentions dans chaque frappe qu'elles deviennent impossibles à soutenir pour ses adversaires, et Tommy Paul en a été le dernier exemple.

Une agressivité de tous les instants

Pourtant, l'Américain, qui réalise le meilleur début de saison de sa carrière avec notamment une demi-finale à l'Open d'Australie et une finale à Acapulco, n'a pas à rougir de sa prestation. Bien au contraire. Il a même relevé parfois avec succès le défi du bras de fer en cadence en fond de court, sortant vainqueur de certains points fous. Mais à chaque fois qu'Alcaraz a passé la vitesse supérieure et est entré dans sa dimension, il n'a pas pu résister. Et comment lui en vouloir ? Ils sont probablement très peu à pouvoir le faire en ce moment...
A 2-2 dans le premier set, le numéro 1 mondial a ainsi accéléré une première fois, trouvant des angles improbables courts croisés entre autres pour faire le break blanc. Un avantage qu'il a su conserver pour virer en tête.
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Passing croisé, montée au filet... Alcaraz était partout !

Et le scénario fut le même dans le second acte, le Murcien se détachant même deux jeux plus tôt (6-4, 3-1). Quasiment intouchable sur son service, grâce à ses nombreuses variations, Alcaraz n'aura connu qu'une petite alerte, écartant une balle de débreak à 5-4 dans le premier set. Toujours aussi impressionnant en puissance côté coup droit, capable de se décaler comme de prendre la balle tôt en revers croisé, il a tracé sa route sur ses mises en jeu. Ajoutez à cela une maîtrise bluffante de l'amortie et une adresse redoutable au filet (12 points gagnés sur 13 montées) et la tâche est devenue vite insurmontable pour Paul.
Courageux, l'Américain a même retardé l'échéance, écartant des balles de double break à 4-2 dans le premier set, puis une première balle de match sur son service à 6-4, 5-3. Il a donc eu beaucoup de mérite, mais la pression adverse était trop forte, notamment sur sa seconde balle de service systématiquement attaquée par l'Espagnol. Toujours bluffant de lucidité, "Carlitos" s'est permis de conclure avec la manière en enchaînant l'un de ses rares services-volées avec maestria avant d'envoyer un ultime contre de revers long de ligne fulgurant. Pas étonnant dans ces conditions qu'il n'ait pas encore abandonné le moindre set dans cette tournée nord-américaine.
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