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Stefanos Tsitsipas rêve du triplé à Monte-Carlo : "Ici, c'est chez moi"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/04/2023 à 18:20 GMT+2

Vainqueur ces deux dernières années sur le Rocher, Stefanos Tsitsipas s'élance cette semaine pour une passe de trois rarissime à Monte-Carlo. Plutôt discret depuis sa défaite en finale de l'Open d'Australie fin janvier face à Novak Djokovic, le Grec évolue à domicile à plus d'un titre lors du premier Masters 1000 du printemps terrien.

Tsitsipas, une réussite à Monte-Carlo digne du Big Four

Quand (re)vient la terre battue au printemps, il y a ceux qui affichent un sourire crispé en pensant "ça se termine quand, déjà ?", et ceux qui se frottent les mains. Stefanos Tsitsipas appartient à la deuxième catégorie de joueurs. Surtout à Monte-Carlo, le premier grand rendez-vous de la saison sur ocre. Comme beaucoup de stars du circuit, à l'image de Novak Djokovic ou Daniil Medvedev, le Grec est chez lui ici. Résident monégasque depuis plusieurs années, il a investi dans un nouvel appartement en novembre dernier, au pied de la fameuse Tête de chien.
Mais Tsitsipas ne se contente pas d'habiter sur le Rocher. Il y gagne. Titré à Monte-Carlo pour la première fois en 2021 en battant en finale Andrey Rublev, il a récidivé l'an dernier contre Alejandro Davidovich Fokina, après avoir sorti Alexander Zverev en demi-finale. S'il brille autant ici ces derniers temps, c'est dû à tout un ensemble de circonstances. Le fait d'être comme à la maison ne fait pas de mal, mais cela n'a jamais permis à Medvedev de soulever le trophée.
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Tsitsipas reste roi en Principauté : Le résumé de sa victoire face à Davidovich Fokina

Non, quand il dit : "Ici, c'est chez moi", comme vendredi lors du tirage au sort, le "Ici" fait surtout référence au court Rainier III, où il a cette faculté à retrouver aussi sec de très bonnes sensations, quand tant de joueurs pataugent, plus ou moins, lorsqu'ils reposent le pied sur terre en Principauté. "Je suis toujours emballé quand la saison sur terre battue redémarre, explique-t-il. Le tennis est différent sur cette surface et la terre m'a manqué. Le premier jour oùon repose le pied dessus, c'est quelque chose d'extraordinaire à chaque fois. La hauteur du rebond, les sensations, etc., j'aime ça."
Pour se comparer à Nadal ici, ou n'importe où sur terre battue, il faut venir d'une autre planète.
Certains sont bons à prendre à Monte-Carlo. La porte d'entrée de la campagne terrienne claque souvent à la porte des ténors, pas encore tout à fait prêts ou acclimatés. Même Novak Djokovic, qui n'a plus dépassé les quarts de finale depuis maintenant huit ans sur le Rocher, est dans ce cas. Tsitsipas, pas du tout. L'an passé, il n'était pourtant pas arrivé lancé sur la Côte d'Azur. La tournée californo-floridienne sur dur ne lui avait guère souri, mais il avait rebondi en doublant la mise à Monte-Carlo.
La configuration de cette édition 2023 a donc un air de déjà-vu pour l'Athénien. Depuis son excellent Open d'Australie, dont il a atteint la finale, perdue contre Djokovic, il a joué cinq matches, pour seulement deux victoires. Il a traversé février et mars sans le moindre coup d'éclat. Va-t-il retrouver sa grinta terrienne aussi rapidement qu'au printemps 2022 ? "Ça fait vraiment du bien de retrouver la terre battue, et le fait que ce soit ici, un de mes endroits préférés au monde, c'est encore mieux, prévient-il. Je savoure le fait d'avoir gagné deux fois ici. Je ne pense pas que cela me mette une pression supplémentaire. Je me sens juste bien quand je joue ici."
Cette semaine, Stefanos Tsitsipas débutera sa quête du triplé face au vainqueur du match entre Benjamin Bonzi et Bernabé Zapata Miralles. Avec Coric, Tiafoe et Fritz sur la route des demi-finales, sont tableau n'est pas le plus effrayant qui soit. S'il se remet vite dans le bain terrien, et il a prouvé qu'il savait le faire, l'imaginer à nouveau en triomphateur dimanche prochain ne relève pas de l'utopie.
Ce serait un pas de plus dans l'histoire du tournoi : seuls Ilie Nastase et Rafael Nadal se sont imposés trois années de suite. Avec un triplé, Tsitsipas égalerait le Roumain, mais resterait évidemment à des années-lumière de l'octuplé du Majorquin entre 2005 et 2012. Nadal a même signé un nouveau triplé, de 2016 à 2018.
Le Grec sourit : "Pour se comparer à Nadal ici, ou n'importe oùailleurs sur terre battue, il faut venir d'une autre planète." Il n'en demande pas tant. Mais Nadal mis à part, trois titres consécutifs dans un des monuments de la terre battue, voilà qui aurait une valeur toute particulière. Une part non négligeable de la légende du tournoi monégasque lui tend les bras.
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Stefanos Tsitsipas

Crédit: Getty Images

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