Rolex Paris Masters - 6-0, 6-3 : Novak Djokovic balaie Lorenzo Musetti et fonce en demi-finale

Novak Djokovic ne comptait pas s’éterniser sur le court, vendredi soir, à l’Accor Arena de Bercy. Opposé pour la troisième fois de sa carrière à Lorenzo Musetti, le Serbe n’a pas fait dans le détail pour venir à bout du récent vainqueur à Florence en deux manches (6-0, 6-3). Qualifié pour les demi-finales sans perdre un set, le Serbe confirme qu’il est bien déterminé à terminer 2022 tel un boulet de canon.

Pendant près d’une demi-heure, Lorenzo Musetti a vécu un véritable calvaire. Etouffé par un Novak Djokovic qui dictait le jeu sans être exceptionnel au service (seulement 50% de première balle au cours du premier acte), l’Italien n’est jamais paru en mesure de déborder son adversaire. Ni son revers habituellement si soyeux, ni ses trajectoires bombées ne lui ont permis de faire mal au Serbe, dont la couverture de terrain reste l’une des toutes meilleures au monde.

A l’aise en contre, le "Djoker" l’a également été lorsqu'il fallut prendre des initiatives côté coup droit, à la moindre balle un peu plus neutre du 23e joueur mondial. Résultat des courses, il n’a commis que deux petites fautes directes et infligé un cinglant "bagel" au tombeur de Casper Ruud.

Le deuxième acte a, lui, pris une tout autre tournure. Libéré par le gain de son premier jeu, lors duquel il s’est notamment montré audacieux sur seconde balle, Musetti a planté une banderille côté revers dont il a le secret pour amorcer un début de révolte. Bousculé pour la première fois dans cette partie, Djokovic a ainsi lâché son engagement, sans pour autant s’affoler. En retrouvant une qualité de service digne de ce nom et en remettant l’intensité nécessaire avec son coup droit, l’homme aux 21 titres en Grand Chelem a remis les pendules à l’heure, enchaînant quatre jeux pour se rapprocher des demies.

Musetti ne s’en est jamais relevé, cédant finalement sur un dernier coup joué sans aucune conviction. Sans sourciller, Novak Djokovic confirme donc ses dires du début de semaine, où il affirmait se sentir frais et avoir réussi à trouver son équilibre sur le court ces cinq derniers mois. Son prochain adversaire, Stefanos Tsitsipas, vainqueur de Tommy Paul en 1h16 (6-2, 6-4) est prévenu : "Nole" a (très) faim.