ATP Queen's : Novak Djokovic élimine Grigor Dimitrov et se qualifie pour les quarts

Le choc a accouché d'une souris. Très attendu depuis le tirage au sort, ce duel entre Novak Djokovic et Grigor Dimitrov n'a pas atteint les sommets espérés. Vainqueur en deux manches sèches (6-4, 6-1), jeudi, lors du 2e tour, le Serbe a constitué un vainqueur logique et autoritaire.

Grâce à ce succès plein de maîtrise et positif dans bien des secteurs, le 22e joueur mondial jouera pour la deuxième fois de sa carrière un quart de finale dans le tournoi Ouest londonien. Le premier remontait, lui, à dix ans pile et l'édition 2008. Cette fois, pas de Lleyton Hewitt au programme mais un Français : ce sera Adrian Mannarino, beau vainqueur de Julien Benneteau en début de soirée (7-6(4), 6-3). De retour à un certain niveau après un printemps bien complexe, le Francilien, à l'aise sur la surface, va lui opposer son profil d'imprévisible.

C'est pourtant ce paramètre qui laissait craindre un match bien complexe pour l'ancien n°1 mondial. Jamais Dimitrov n'a été à la hauteur de son rival. Abandonné par sa première balle et prenable derrière ses secondes, le Bulgare a plus fait dans la réaction que dans l'action. Cette façon de procéder a marché pendant les trois-quarts du premier set. Puis le couperet a fini par tomber. A 5-4 en faveur de Djokovic, Dimitrov, définitivement lâché par son service, a perdu son service pour la première fois de la partie et rendu les armes. La perte du premier acte l'a condamné à la nuit.

La suite des événements a ressemblé à un cavalier seul du Djoker. Très à l'aise au service, un secteur qui lui a offert de nombreux points gratuits jeudi, et qui lui posait problème depuis le début de l'année surtout, le triple vainqueur de Wimbledon a dicté son tennis sans trop trembler. Précis, capable de bien couper le jeu quand Dimitrov a mis plus d'intensité dans ses frappes, le Serbe a fait un excellent joueur d'échecs. Son seul temps faible de la rencontre est survenu à 5-1 quand il a servi pour le match. Obligé d'attendre sa quatrième balle de match, il a pris son mal en patience. Un homme patient est toujours récompensé.