Eurosport
Masters 1000 Rome - Alexander Zverev s'impose en finale face à Nicolas Jarry (6-4, 7-5)
Par
Publié 19/05/2024 à 18:52 GMT+2
Sept ans après, Alexander Zverev va de nouveau quitter Rome en Empereur, lui qui avait ouvert son compteur en Masters 1000 au Foro Italico en 2017. C'est à Rome, encore, qu'il a mis fin à une disette de près de trois ans à ce niveau, après sa victoire en finale face à Nicolas Jarry (6-4, 7-5). Imprenable au service, l'Allemand peut rêver en grand à l'approche de Roland...
Une faute directe de Jarry pour conclure : revivez la victoire de Zverev à Rome en vidéo
Video credit: Eurosport
Il a assumé jusqu'au bout. Dans un Masters 1000 de Rome qui a fait la part belle aux surprises, Alexander Zverev a restauré une certaine logique dimanche en allant chercher le trophée. Déjà sacré au Foro Italico en 2017, l'Allemand a donc récidivé sept ans plus tard et avec une grande autorité en finale face à Nicolas Jarry, 24e cette semaine au classement ATP. Le Chilien s'est bien battu, mais il a été logiquement dominé en deux sets (6-4, 7-4) et 1h42 de jeu. Grâce au 22e titre de sa carrière, le 6e en Masters 1000, l'Allemand subtilisera la 4e place mondiale à Daniil Medvedev lundi.
Après un dernier décalage coup droit, il s'est agenouillé sur la terre battue. Mine de rien, cela faisait près de trois ans (Cincinnati 2021) qu'Alexander Zverev n'avait pas remporté un titre de cette importance. En soulevant ce premier trophée en 2024, il s'est donc fait beaucoup de bien mentalement et emmagasiné une confiance certaine à une semaine du coup d'envoi de Roland-Garros. D'autant que ce dimanche, son sacre n'avait rien d'une victoire à la Pyrrhus, bien au contraire. Il a convaincu, malgré une belle résistance en fin de match de son rival.
Une performance ahurissante au service
Malgré une fatigue légitime et les émotions intenses vécues en quart et en demi-finale respectivement face à Stefanos Tsitsipas et Tommy Paul, Nicolas Jarry aura vraisemblablement peu de choses à se reprocher. Tout simplement parce qu'Alexander Zverev lui a laissé très peu d'espace au cours de cette finale. Le champion olympique de Tokyo a été particulièrement impressionnant au service : il n'a concédé aucune balle de break et n'a perdu en tout et pour tout que cinq minuscules points sur ses mises en jeu. Jusqu'à 6-4, 4-4, il n'en avait même pas cédé du tout derrière sa première balle.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/05/19/3971099-80616688-2560-1440.jpg)
Alexander Zverev serre le poing en finale du Masters 1000 de Rome, opposé à Nicolas Jarry.
Crédit: Getty Images
De 90 % de premières balles et 100 % de points gagnés derrière, Zverev est passe respectivement à 80 et 95 % en fin de match. C'est dire s'il a tout maîtrisé quand il servait. De l'autre côté du filet, Jarry a eu le mérite de s'accrocher jusqu'au bout, retardant l'échéance sur ses propres engagements dans les deux manches, jusqu'à 5-4 dans la première et 6-5 dans la seconde. Toujours aussi courageux dans les moments chauds, il a écarté 7 balles de break sur 9 et même trois balles de match, en prenant les choses en main avec son coup droit la plupart du temps.
En se montrant un peu trop passif sur ses deux premières occasions de conclure à 5-4 sur le service adverse, Zverev aurait pu avoir des regrets. Mais ce n'était que partie remise, et deux jeux plus tard, il a su remettre la pression sur son adversaire. Très appliqué en fond de court, très vif dans ses courses vers l'avant, l'Allemand, avare en fautes directes (seulement 8), a encore attendu l'erreur adverse en vain sur sa troisième opportunité, avant de provoquer le destin sur la quatrième. De quoi aborder un Roland-Garros plus ouvert que jamais dans les meilleures dispositions.
Publicité
Publicité