Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Federer, un être humain

Eurosport
ParEurosport

Publié 25/12/2007 à 09:00 GMT+1

En dépit d'une année 2007 encore au top, Roger Federer a perdu autant de matches que sur ses deux saisons précédentes. Le début de la fin pour le Suisse. Pas pour lui. Le N.1 mondial a montré qu'il était toujours à son niveau en frôlant de nouveau le Gran

LES TOP 10 EN 2007
SES CLASSEMENTS : 1er (ATP Race) et 1er (ATP Technique)
SA SAISON EN BREF :
Et voici un nouveau Petit Chelem consécutif. Un 3e titre à l'Open d'Australie, un 4e de suite à l'US Open, un 5e de suite à Wimbledon. En tout, douze titres du Grand Chelem à l'actif de Roger Federer qui n'en finit plus d'égaler les légendes. De Tilden à Connors en passant par Borg, le Suisse épate par sa régularité et les records qui s'accumulent. Au top depuis le 2 février 2004, le Suisse a vu son compteur de N.1 du classement ATP technique passer à 200 semaines consécutives.
L'ancien record de Jimmy Connors est déjà très loin (160), mais l'Américain peut encore parader : il détient le record absolu de semaines au sommet : 268. 54 victoires consécutives sur gazon après un 5e titre de suite à Wimbledon. Dix finales de tournois du Grand Chelem jouées consécutivement, pour seulement deux défaites, le ratio de ce joueur d'exception n'en finit plus de briller. Seule ombre au tableau : Roland-Garros, le seul tournoi qui se refuse à lui et qui le prive de Grand Chelem.
Plus inquiétant, Roger Federer perd beaucoup plus. A côté de ses 53 titres en carrière et ses huit titres en 2007, il a connu neuf fois la défaite cette saison face à six joueurs différents. C'est rien et beaucoup à la fois pour le Suisse qui n'avait connu que six défaites en 2004, quatre en 2005 et cinq en 2006. Une fois de plus, Rafael Nadal compte parmi ceux qui auront le plus gêné le N.1 mondial. Mais une fois de plus, cela démontre que le Suisse peut aussi avoir des failles le rapprochant du "commun des mortels."
SON MATCH : Finale du MS Hambourg
Roger Federer (SUI/N.1) bat Rafael Nadal (ESP/N.2) 2-6, 6-2, 6-0
Ce n'est pas une victoire riche en gains, mais riche en symbole. Pour la première fois de sa carrière, Roger Federer a gagné face à Rafael Nadal sur la surface favorite de l'Espagnol : la terre battue. Si cela ne lui a pas permis de remporter Roland-Garros la semaine suivante, cette victoire, forte de symboles, montre que le N.2 mondial peut être friable sur cette surface ocre qui lui réussit si bien.
Au terme de trois sets (2-6, 6-2, 6-0), Roger Federer a mis fin à la série de 81 victoires sur terre battue de Rafael Nadal en finale du Masters Series de Hambourg. Pour la 1ère fois de sa carrière, le Suisse bat l'Espagnol sur terre battue et s'offre un quatrième titre à Hambourg. De son côté, Rafael Nadal, qui restait sur treize finales victorieuses toutes surfaces confondues, visait l'exploit de réaliser un triplé historique après ses récents triomphes à Monte-Carlo et Rome. Le Majorquin de 20 ans devra attendre la saison prochaine pour y parvenir.
SES DECLARATIONS :
Après sa seconde finale perdue face à Nadal à Roland-Garros : "La victoire ici est toujours à prendre, si j'y arrive un jour, elle n'en sera que plus douce. Je sais que je peux le faire, après trois derniers très bons tournois ici. Je n'ai pas grand chose à me reprocher. Rafa est seulement un adversaire très difficile à battre. C'est un joueur contre qui tu ne peux jamais dire que t'as bien ou mal joué. Il te fait faire des fautes, il est gaucher, avec lui tout est brouillé. Si j'avais gagné aujourd'hui, je n'aurais plus eu beaucoup de buts dans ma carrière."
Après son 3e titre à l'Open d'Australie : "Toutes ces victoires en Grand Chelem depuis 2003. C'est quand-même assez effrayant. Si quelqu'un m'avait dit que j'allais gagner dix titres depuis la mi-2003, je lui aurais répondu: jamais de la vie. J'aurais déjà signé pour un seul."
Après sa 4e victoire en Masters Cup : "Depuis peu, j'ai une salle des trophées aménagée chez moi en Suisse. C'est mon bureau en fait (rires). Je n'y suis pas souvent, c'est sûr, mais à chaque fois que j'entre dans cette pièce, je me surprends de regarder toutes ces coupes, à les examiner. Les gens pourraient penser que j'en ai plus rien à faire de tous ces titres, ces récompenses. C'est faux. C'est très important pour moi."
LEUR AVIS :
Novak Djokovic, après la finale perdue à l'US Open: "Mon idole était Sampras, je l'avoue. J'adorais le regarder jouer. Même si nous avons un jeu vraiment différent, j'adorais sa façon de jouer de faire face à la pression. Je pense que Sampras et Federer ont des points communs : un fort mental, un visage froid quand ils frappent la balle. C'est pour ça que je pense qu'ils sont les deux meilleurs pour moi."
David Nalbandian, double vainqueur du Suisse : "Federer est le meilleur joueur du monde. Pour le battre, il faut toujours être à 100%, je l'étais aujourd'hui, comme à Madrid."
EN 2008 :
Quand on pense à Roger Federer en 2008, on pense tout de suite à deux choses. Ou plutôt à deux titres qu'il n'a pas encore : Roland-Garros et les jeux Olympiques. Deux objectif pour le N.1 mondial qui sera une fois de plus en quête de son Graal : le Grand Chelem. Même s'il se dit plus fort à Wimbledon et l'US Open, le Suisse vise plus que ces deux tournois fétiches. Histoire de montrer qu'il n'est pas sur le déclin.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité