Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Travailler dur sur terre"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/04/2009 à 11:30 GMT+2

Andy Murray évoque les raisons qui font de lui, le joueur plus performant après le duo Nadal/Federer. L'Ecossais, N.4 mondial, n'a que très peu de points à défendre dans les tournois qui s'annoncent, contrairement à Djokovic (N.3). La saison de terre battue va être "très importante".

MURRAY DANS LE DUR
Après sa victoire à Miami, Andy Murray a rappelé qu'il s'était entraîné "dur" en Floride pendant l'intersaison : "Je crois que c'est tout mon travail de préparation physique, à l'intersaison et l'an passé, qui paye. J'avais passé une semaine au lit et n'avais rien fait pendant dix jours avant d'arriver à Indian Wells. Je m'attendais au pire parce que je ne me sentais pas bien à l'entraînement mais la forme est revenue beaucoup plus vite que je le pensais et beaucoup plus vite que dans le passé après pareille coupure. Alors aller en finale d'un tournoi 1000 (ex Masters Series) et en gagner un autre, avec des victoires contre Federer, Del Potro, Verdasco et Djokovic, des joueurs du Top 10, on peut parler d'un super mois."
On a beaucoup parlé de Fernando Verdasco, qui, à 25 ans, a rectifié le tir de la préparation avec Gil Reyes le mentor d'Agassi. On a beaucoup parlé de Gaël Monfils et de son stage commando avec Roger Rasheed, mais on constate que les six kilos de muscles pris par Andy, avec son fameux régime sushi, on fait la différence: "J'ai pris du muscle, j'ai beaucoup couru sur piste d'athlétisme à l'intersaison, chose que je n'avais jamais faite avant. Arriver sur un court en parfaite condition physique, ça te donne encore plus de confiance. Cela fait la différence mentalement. Même si tu as du mal, tu sais que l'adversaire peine encore plus. Cela s'est vu contre Djokovic."
On se demande seulement comment le vainqueur de l'US Open juniors a fait pour entrer dans le top 20 fin 2006, d'après ces déclarations : "Depuis la fin 2007, je voyage avec un préparateur physique et ça fait une énorme différence. Quand tu voyages tout seul, tu as beau aller à la salle de gym, tu ne sais pas exactement calibrer ce qu'il faut travailler. Soulever de la fonte ? Courir sur le tapis ? Bosser la vitesse ? Voyager avec un préparateur (Jez Green, ndlr) m'a donné une routine. Je sais ce que je fais et pourquoi je le fais."
MURRAY ET LE TOP 3
Murray/Nadal : 2/6. Si l'on excepte la finale de Rotterdam cette saison à cause de la blessure de Nadal, la seule victoire de l'Ecossais sur le N.1 mondial, en demi-finale à l'US Open, a eu lieu sur dur en extérieur.
Murray/Federer : 6/2. Strictement l'inverse que le ratio face à Nadal. Andy a tout de même perdu les deux seules finales jouées contre le Suisse. Selon une déclaration récente de Federer, Murray est le joueur, après Nadal, qui lui pose le plus de problèmes.
Murray/Djokovic : 2/4. Voir compte-rendu de la finale de Miami.
MURRAY ET LES FRANÇAIS
Murray/Tsonga : 1/1. Après une victoire rapide à Metz, Andy a été emporté par la bourrasque Tsonga au premier tour à Melbourne en 2008. Le pire tirage possible cette année-là.
Murray/Simon : 3/1. Simon c'est un peu le "Murray de l'hexagone". Quand il rencontre l'original, le Français a tendance à souffrir. Une victoire sur terre mais qui remonte à 2007 pour Gilles.
Murray/Monfils : 2/1. Comme Simon, Monfils compte une victoire sur terre, mais en 2006. L'année dernière à Madrid, Gaël avait pris 6-2, 6-2.
Murray/Gasquet : 1/3. Trois victoires pour le Biterrois, dont un forfait à Dubaï cette année. Et une défaite insensée à Wimbledon en 2008 (Richard menait deux sets à rien 5-4 service à suivre).
Murray/Clément : 1/2. Encore une fois, deux victoires qui datent de 2005 et 2006. Une sévère défaite en deux sets cette année à Dubaï.
Murray/Mathieu : 3/0, Murray/Chardy : 0/0, Murray /Benneteau : 1/0.
MURRAY ET LA TERRE BATTUE
"Sur dur, mon jeu est au niveau des meilleurs et sur herbe j'ai bien progressé la saison passée mais sur la terre ce n'est pas vraiment le cas. C'est là que les autres gars m'ont pris des points. Si on ne tenait pas compte des points de terre battue, je serais tout près de Roger (Federer, N.2 mondial) et pas bien loin de 'Rafa' (Nadal, N.1). Si j'obtiens de meilleurs résultats sur terre, il y a de grandes chances que j'aille plus haut au classement."
Sur terre, Andy n'a pas encore trouvé le bon rythme. Pour son dernier tournoi junior à Roland-Garros, en 2005, le jeune Andrew avait cédé en demi-finale face à Marin Cilic futur vainqueur. Ce n'est pas le sens du combat qui lui manque mais une sensibilité au rythme de l'échange. Il a pourtant passé deux ans à Barcelone et son jeu polyvalent se prête bien à la surface. Accroché par Jonathan Eysseric au premier tour l'an passé, battu par un excellent Nicolas Almagro, il n'arrive pas à faire vivre la balle. Certainement une question de concentration, pas de technique ou de style de jeu. Sous la pression populaire en Grande-Bretagne, le jeune homme a plutôt pensé à Wimbledon ces deux dernières années.
LES AMBITIONS DE MURRAY
"Je veux faire mieux que l'an dernier, essayer d'aller au moins en quart de finale d'un grand tournoi. Il n'y a que deux tournois "obligatoires" cette année avant Roland-Garros, c'est moins contraignant. Donc je vais en profiter pour travailler dur comme je l'ai fait sur les autres surfaces car j'ai eu du mal sur la terre ces dernières années. Cette saison de terre battue va être très importante pour moi."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité