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Alexander Zverev domine Carlos Alcaraz en à peine plus d'une heure et file en finale

Maxime Battistella

Mis à jour 30/10/2021 à 17:31 GMT+2

ATP VIENNE - Alexander Zverev ne s'est pas fait surprendre par Carlos Alcaraz. Autoritaire, l'Allemand a fait parler son rang pour dominer le jeune Espagnol en seulement 1h08 de jeu (6-3, 6-3) samedi en demi-finale en Autriche. Le N.4 mondial affrontera Frances Tiafoe ou Jannik Sinner en finale dimanche.

Souverain au service, Zverev a roulé sur Alcaraz : le résumé

C'est ce qui s'appelle assumer son statut. Numéro 4 mondial et tête de série 2 de ce tournoi de Vienne, Alexander Zverev a imposé sa loi avec une grande autorité au jeune phénomène Carlos Alcaraz samedi en demi-finale. Quasiment injouable, l'Allemand n'a connu aucune baisse de régime, à la différence de ses matches précédents, pour renvoyer l'Espagnol de 18 ans à ses études en deux sets (6-3, 6-3) et à peine plus d'une heure de jeu (1h08 précisément). Il tentera dimanche d'aller chercher son 5e titre de la saison soit face à Jannik Sinner, soit face à Frances Tiafoe.
Après son match extraordinaire face à Matteo Berrettini vendredi en quart - sa deuxième victoire sur un Top 10 -, Carlos Alcaraz était attendu au tournant. Allait-il pouvoir faire trembler Alexander Zverev qui l'avait balayé (6-3, 6-1) lors de leur première confrontation à Acapulco en mars dernier ? L'Allemand s'est chargé de répondre avec une certaine brutalité à la question : pas encore.

79 % de premières balles : Zverev a sorti l'artillerie lourde

Alcaraz n'aura ainsi marqué que deux jeux de plus qu'au Mexique. Qualifié pour sa première demi-finale en ATP 500, il a pourtant progressé à pas de géant en sept mois : il a gagné un titre, atteint les quarts de l'US Open et déjà battu deux Top 10. Mais ses accomplissements, aussi impressionnants soient-ils, sont encore bien peu de choses par rapport à l'expérience de Zverev et au niveau qu'il peut atteindre quand sa confiance est au zénith. L'Espagnol en a fait l'amère expérience, ne parvenant à tenir la dragée à son adversaire que pendant les six premiers jeux (3-3).
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Alors que les serveurs faisaient la loi jusqu'ici, Zverev a réglé la mire à la relance et profité de quelques erreurs d'Alcaraz (un peu moins en verve que la veille) pour faire le break et ne plus regarder dans le rétroviseur. Il a même enchaîné cinq jeux de 2-3 à 6-3, 1-0 pour marquer ce match de son empreinte. Et au service, il a fait parler la poudre dans des proportions qui ont éteint les velléités adverses : 79 % de premières balles (84 % dans le premier set au cours duquel il n'a perdu que 3 points sur son engagement), 84 % de points gagnés derrière, 70 % de réussite derrière la seconde et 8 aces.
Le second acte a suivi la même trajectoire, Zverev se détachant même un peu plus tôt (6-3, 4-2). Totalement mis sous l'eau à la relance, Alcaraz, malgré ses fulgurances, s'est retrouvé sans solutions à l'échange, neutralisé par la longueur de balle adverse. L'Allemand n'aura finalement connu qu'une alerte au moment de servir pour le match : il s'est alors légèrement tendu, commettant sa seule double faute de la partie et écartant l'unique balle de break (de débreak en l'occurrence) de son rival. Enchaîner Berrettini et ce Zverev-là est donc encore un peu trop dur pour l'Espagnol qui saura apprendre de cette leçon. S'il reste dans ses dispositions, son bourreau peut aborder la finale (très) confiant de son côté.
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