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Daniil Medvedev : "L’intensité du match était l’une des plus grandes que j’aie connues"

Simon Farvacque

Publié 17/11/2020 à 00:07 GMT+1

ATP FINALS - Ce n’était pas du grand tennis de A à Z, ce lundi soir à Londres. Mais plus que le manque de régularité de Daniil Medvedev et surtout d’Alexander Zverev – battu en deux sets (6-3, 6-4) – le vainqueur du jour et notre consultant, Arnaud Di Pasquale, retiennent de cette rencontre du groupe Tokyo 1970 son intensité.

Daniil Medvedev

Crédit: Getty Images

Daniil Medvedev a gagné un drôle de match, lundi soir à Londres. Le Russe de 24 ans a décroché sa première victoire en Masters, après ses trois défaites de l’an passé, à l’issue d’une affiche décousue, face à un Alexander Zverev parfois désarmant de fébrilité au service (il en a raté sept de suite). Mais Medvedev a surtout, selon lui, remporté un énorme duel, contrairement à ce que le score suggère (6-3, 6-4).
"L’intensité du match était l’une des plus grandes que j’aie connues dans ma carrière" a ainsi déclaré le récent vainqueur du Masters 1000 de Bercy, où il avait, déjà, battu Zverev en finale. "Je suis content qu’il en parle", a réagi dans la foulée notre consultant Arnaud Di Pasquale, qui n’a pas été déçu par le spectacle proposé par les deux hommes. "J’ai vu une intensité folle dès les premiers jeux, deux puncheurs qui s’affrontaient, ils étaient sur un ring, c’était un combat de boxe", analyse-t-il.
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Un coup de fusil et Medvedev confirme qu’il a pris l’ascendant lors du premier set

Deux boxeurs très tôt dans les cordes

Un combat haché, certes, mais pas un simulacre de choc pour autant, donc. "D’un côté nous avons tous les deux été irréguliers au début, mais de l’autre, je pense qu’il y a eu des points incroyables" a résumé Medvedev, en assumant l’ambivalence de cette rencontre du groupe Tokyo 1970 débutée par deux breaks.
"Alors, oui, il y a eu des fautes, quelques hésitations, mais globalement, on peut retenir cette intensité. On les a vu essoufflés très rapidement, il y a eu des échanges très longs et monstrueux", abonde Di Pasquale. Un rallye de 29 coups a notamment donné le ton dès le troisième jeu. Et c’est Medvedev qui a eu le dernier mot, repoussant au passage une balle de (nouveau) break et ne perdant plus son engagement de tout le reste du match.
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Alexander Zverev, battu par Daniil Medvedev ce lundi à l'O2 Arena

Crédit: Getty Images

De la fantaisie, aussi, avec un service à la cuillère

Pour prendre sa revanche du dernier Masters (son troisième et dernier échec lui avait été infligé par Zverev), Medvedev a ainsi gagné un bras de fer. Mais pas seulement. Il a aussi fait preuve de malice, avec notamment un service à la cuillère qui a abouti à un point remporté, lors du deuxième set, à 4-3 30A. Soit dans un moment de grande tension.
"Je ne voulais surtout pas lui manquer de respect, mais avant cela mon service n’avait pas marché aussi bien que je le voulais. J’ai vu qu’il était très, très loin et je me suis dit : 'vas-y'. Il a pu toucher la balle, ce n’était pas un ace, mais j’ai fini par marquer le point", a débriefé celui pour qui "la confiance est une clef" et qui en emmagasine donc avant de défier mercredi Novak Djokovic, qui a dominé Diego Schwartzman plus tôt dans la journée (6-3, 6-2).
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Il a osé : Medvedev a fait le coup du service à la cuillère à Zverev (et ça a fini par marcher)

Situation inédite pour Zverev

Pour Zverev, en revanche, le plein de confiance n'est pas d'actualité. 3 aces, 7 doubles fautes et 21% de réussite derrière sa deuxième balle : le service du géant allemand (1,98 m) en est le symbole. Pour rebondir, il devra se remettre la tête à l’endroit dans ce domaine face à un Schwartzman dont l’amplitude de performances en la matière est beaucoup moins grande.
Un rebond qui aurait le goût d'inédit. Lauréat de la grand-messe de fin d'année en 2018, Zverev n’a jamais remporté son deuxième match, dans le tournoi des Maîtres, auquel il participe pour la quatrième fois cette année, à seulement 23 ans. Mais jusqu’à ce lundi, il n’avait jamais perdu le premier.
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Sept services ratés de suite, un débreak offert : moment de solitude pour Zverev

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