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Tsonga après Grande-Bretagne-France: "J’espère qu'on aura la force de se relever de cette défaite"

Alexandre Coiquil

Mis à jour 22/07/2015 à 22:53 GMT+2

COUPE DAVIS - Eliminée par la Grande-Bretagne en quart de finale à Londres, l'équipe de France a fait un constat lucide de son échec sportif. Quelques mois après la défaite face à la Suisse en finale, une impression de stagnation règne. Pour Jo-Wilfried Tsonga, il sera difficile d'oublier ce passage douloureux sur le gazon du Queen's.

Tsonga, Gasquet et Mahut lors de Grande-Bretagne - France - Coupe Davis 2015

Crédit: Panoramic

Chez les Bleus, c'est déjà l'heure du bilan. Malheureusement. Eliminée dès les quarts de finale de la Coupe Davis, après la défaite en quatre sets de Gilles Simon face à Andy Murray dimanche, l'équipe de France, finaliste en 2014, a fait un pas en retrait en s'inclinant à Londres. Rebondir rapidement, c'était pourtant l'objectif que s'était fixé Arnaud Clément après la défaite face à la Suisse, en novembre dernier. Pas de chance, il n'en a rien été.
"Il faut désormais réfléchir car il nous manque quelque chose dans cette équipe, a reconnu le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis. Il faut penser à comment aller chercher cette petite différence qui ferait basculer beaucoup de choses. On a envie d’aller chercher cette Coupe Davis tous ensemble. Cette défaite est frustrante et difficile à digérer mais, aujourd’hui, on a été battu par meilleur que nous".
Dans le deuxième set, on a cru à la victoire de Gilles. J’étais même prêt à partir à l’échauffement pour me préparer pour le cinquième match...
La défaite lors du double, samedi, avait posé son lot de questions. Surtout concernant l'identité de l'adversaire d'Andy Murray, dimanche. La logique pointait le doigt sur Richard Gasquet, tout récent demi-finaliste à Wimbledon, et surtout à l'aise sur gazon. Annoncé diminué physiquement, le Biterrois n'a finalement pas pointé le bout de son nez sur le gazon du Queen's.
Pourtant Clément l'assure : il devait en être, mais pour disputer le cinquième et dernier match. Celui de la qualification. "Je suis déçu de ne pas être rentré sur le court aujourd’hui. Dans le deuxième set, on a cru à la victoire de Gilles. J’étais même prêt à partir à l’échauffement pour me préparer pour le cinquième match décisif. Il n’y pas eu d’exploit ce week-end (...). Il fallait battre Murray ce week-end pour l’emporter et cela n’a pas été fait."
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Arnaud Clément - France - Coupe Davis 2015

Crédit: Panoramic

On avait une occasion d’aller loin dans cette compétition.
Pour Nicolas Mahut et Jo-Wilfried Tsonga, le constat est également à l'échec. Mahut a pris cette défaite d'un point de vue plus personnel. "Nous n’avons pas été assez bons ce week-end. Moi le premier en double. Arnaud nous a beaucoup parlé. Il a cru en cette option. Si j’avais simplement été à mon niveau, cela aurait été un match différent. La rencontre ne s'est pas jouée sur la défaite de Gilles Simon."
Pour Tsonga, l'heure est à la digestion de la déception, d'autant plus que les Tricolores se voyaient aller loin vu les équipes restant en lice. "On avait une occasion d’aller loin dans cette compétition. On avait à cœur de porter haut les couleurs de la France. Ce n’est pas facile à encaisser car on s’investit tous au maximum. On va se replonger dans nos carrières personnelles mais personne ne va oublier ce qui s’est passé lors de ce week-end. J’espère que l'on aura la force de se relever de cette défaite pour revenir encore plus fort l’année prochaine. Aujourd’hui, il faut accepter cette défaite. Ils ont été meilleurs que nous."
A la bagarre pendant les trois premier sets, et surtout proche de mener deux manches à rien, Gilles Simon a pleinement justifié son statut de numéro un. Dans les actes, le vendredi, et les intentions dimanche. "Andy Murray est un sacré monstre physiquement. Il faut faire un match parfait du début à la fin parce qu'au moment où c'est moins bon il en profite. Et c'est ce qu'il s'est passé aujourd'hui. C’est décevant car j’avais l'avais amené où je voulais. Je faisais tout ce que je voulais sur le terrain. Quand j'arrive à mettre mon jeu en place j'ai de quoi lui poser beaucoup de problèmes. C'est presque moins décevant de perdre avec un 6-3, 6-4, 6-2 (...)" Malgré tout, la défaite a quand même été inévitable. Le temps des questions aussi.
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Gilles Simon se tient la cheville en Coupe Davis

Crédit: AFP

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