Coupe Davis 2023 - Novak Djokovic : "La Coupe Davis est célèbre grâce à son format domicile-extérieur"
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Mis à jour 22/11/2023 à 17:16 GMT+1
En conférence de presse à Malaga mercredi à la veille du quart de finale de Coupe Davis entre la Serbie et la Grande-Bretagne, Novak Djokovic a donné son avis sur le format actuel de la compétition. Défenseur de la dimension domicile-extérieur de l'épreuve centenaire, il a estimé que si la phase finale restait sur le modèle actuel, elle devrait au moins changer de ville-hôte tous les ans.
Djokovic, en la Copa Davis con Serbia.
Crédit: Getty Images
Sa parole pèse lourd et il le sait. Quand le numéro 1 des numéros 1 avec 400 semaines sur le trône au compteur s'exprime, le monde du tennis écoute. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'un sujet aussi polémique que la Coupe Davis depuis sa réforme il y a quatre ans. Interrogé par les journalistes à la veille du quart de finale Serbie - Grande-Bretagne à Malaga, Novak Djokovic n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat concernant le format actuel.
Le "Djoker" s'est d'abord exprimé sur l'organisation actuelle de la phase finale à Malaga. "C'est une compétition qui est jouée par les pays du monde entier. Elle ne devrait pas rester dans un lieu plus d'un an. Donner à une nation l'organisation du Final 8 pendant quatre ans, c'est trop. Il faut voyager", a-t-il considéré. Depuis la réforme en 2019, Madrid et Malaga ont ainsi accueilli les derniers tours de l'épreuve (d'abord la phase finale entière, puis seulement le "Final 8" avec une phase de groupes dans quatre autres villes européennes).
L'ITF n'a pas vraiment communiqué avec nous jusqu'ici
Depuis quatre ans, la nouvelle formule a donc donné l'avantage d'évoluer à domicile à quelques nations triées sur le volet lors des matches de groupes, et en premier lieu à l'Espagne dans les derniers tours décisifs. Si les plupart des sélections évoluaient donc bien sur terrain neutre avec peu de supporters, les Espagnols pouvaient, entre autres, compter sur leur public, tout comme les Britanniques par exemple à Manchester en septembre dernier.
Mais ce décalage a permis paradoxalement de confirmer à ceux qui ne l'auraient pas compris que l'implication du public est primordiale en Coupe Davis et doit entrer en ligne de compte pour redonner son lustre perdu à l'épreuve. "Je ne pense pas que nous sommes tous d'accord. Nous aurons probablement des divergences d'opinions, mais le principe des rencontres à domicile ou à l'extérieur, c'est ce qui a rendu la Coupe Davis célèbre historiquement", a insisté le numéro 1 mondial.
Cette prise de position ne manque pas de résonnance après les propos tenus par David Haggerty, président de la Fédération internationale de tennis (ITF), qui se disait satisfait du format actuel tout en assurant se soucier des retours des joueurs. "Tout le monde devrait avoir son mot à dire parce que jusqu'ici personne de l'ITF n'a vraiment communiqué avec nous", a encore lâché Djokovic. Ambiance…
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