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Grigor Dimitrov en finale après son succès face à John Isner (7-6(4), 7-6(10))

Alexandre Coiquil

Mis à jour 20/08/2017 à 09:29 GMT+2

MASTERS 1000 CINCINNATI - Grigor Dimitrov retrouve enfin la lumière. Malgré une saison très inégale, le Bulgare a décroché, samedi soir aux Etats-Unis, sa toute première qualification en finale d'un Masters 1000 après son succès en deux manches face à John Isner lors de la première demie (7-6(4), 7-6(10)). La tête de série n°7 affrontera Nick Kyrgios en finale.

Grigor Dimitrov lors du Masters 1000 de Cincinnati 2017

Crédit: Getty Images

Grigor Dimitrov est toujours là. Sept mois après sa dernière finale sur le circuit chez lui à Sofia, le Bulgare a arraché sa toute première qualification en finale d'un Masters 1000, samedi soir aux Etats-Unis, après son succès face à l'infatigable John Isner lors de la première demi-finale. Il a fallu un tout petit peu plus de deux heures (2h02) et deux tie-breaks, dont un second arraché de haute lutte sur le score de 12 points à 10, à la tête de série n°7 pour venir à bout du lance-missiles de Greensboro (7-6(4), 7-6(10)).
Pour sa grande première dimanche, il affrontera un autre novice à ce stade en Masters 1000, Nick Kyrgios, tombeur dans la nuit de David Ferrer dans la deuxième demie (7-6, 7-6), après avoir disposé la veille de Rafael Nadal en quart. Âgé de 26 ans, le 11e joueur mondial a pris son temps pour parvenir tout en haut en M1000, mais il l'a fait. Cette troisième finale de la saison après Brisbane et Sofia, deux tournois remportés par le Bulgare, tombe à point nommé pour lui à huit jours du début de l'US Open (28 août - 10 septembre).

Un second tie-break d'anthologie

Pour se hisser en finale, Dimitrov a sorti sa panoplie d'attaquant (27 coups gagnant), à l'image de sa semaine dans l'Ohio. Mais de manière encore plus prononcée lors du jeu décisif de la seconde manche où lui et Isner se sont rendus coup pour coup avec un certain sens du combat et de l'esthétisme. Complètement fou, ce tie-break a été le summum de cette demie très serrée et disputée. Et d'ailleurs on ne se souviendra que de lui, tellement il a été intense. Mais au jeu du plus fort, c'est bien la tête de série N.7 qui en a montré un peu plus lors de ces deux heures de combat. Cette victoire est aussi le fruit d'une solidité mentale à toute épreuve.
Supérieur ou non, Dimitrov a quand même dû attendre sa quatrième balle de match pour se débarrasser de son encombrant adversaire. Même s'il est apparu fatigué et essoufflé au fur et à mesure de cette partie, le 19e joueur mondial, condamné par ses 37 fautes directes (22 pour Dimitrov), a toujours eu un ace ou un service gagnant sous la main pour se sortir de situations pièges, principalement en fin de rencontre. Isner le dernier survivant, c'est le résumé de cette rencontre : l'Américain s'est d'ailleurs transformé en guerrier pour sauver les trois premières balles de match (à 5-4, 30/40, puis à 7/6 et 9/8 dans le jeu décisif dans la seconde manche). Il peut aussi nourrir des regrets : il n'a pas réussi à convertir ses trois balles de set (à 5/6, 7/8, 9/10 dans le tie-break du 2e set) et emmener Dimitrov dans un troisième acte de tous les dangers.
Il pourra néanmoins se consoler en sortant de cette semaine dans l'Ohio sans avoir perdu une seule fois son service (3 engagements perdus en 149 jeux de service depuis le début de l'été). C'est bien ça le problème pour l'Américain et son service de feu, Dimitrov avait un supplément d'âme sur le court. "Baby Fed" presque maître sur les terres de Roger Federer (7 titres). C'est quand même un joli clin d'oeil.
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