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Nadal, la tête ailleurs

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/11/2009 à 10:33 GMT+1

En panne de confiance, Rafael Nadal ne se fait plus guère d'illusion sur l'issue de la saison : même en bonne santé, l'Espagnol ne sera pas N.1 mondial à l'issue de la Masters Cup. Lui-même ne se juge pas suffisamment bon pour espérer un miracle, qui peut tout de même avoir lieu. Si Federer flanche.

Rafael Nadal a déjà un oeil sur la saison prochaine. Non pas que cette année soit terminée pour le Majorquin ; elle en est même loin entre la fin de la Masters Cup et la finale de Coupe Davis début décembre. Mais sa défaite d'entrée en match de poule face à Robin Söderling le condamne quasiment à terminer l'année en tant que N.2 mondial pour la 4e fois de sa carrière. Quasiment car deux autres hypothèses sont encore possibles : il peut encore prendre la place de N.1 en cas de double défaite de Federer face à Andy Murray, puis face à Juan Martin Del Potro, combinée à une victoire du Majorquin en finale de Masters Cup. Comme il peut aussi bien descendre la 3e place si Novak Djokovic, joueur en réussite de cette fin de saison, conserve son titre à Londres. Il sera donc dans le Top 3 au pire... un moindre mal en fin de compte.
Les prochaines rencontres de poule face au Serbe et Nikolay Davydenko seront donc primordiales pour son avenir proche. Et sa prestation de lundi face à Robin Söderling (défaite 4-6, 4-6) n'a pas rassuré le Majorquin sur ses chances de vaincre. "Je ne me suis pas senti inférieur à lui, sauf du point de vue de la confiance, assure-t-il. Il me manque la tranquillité et la confiance qu'il faut pour surmonter ces moments de grande tension.Je crois qu'avec un niveau de confiance normal, j'aurais eu de bonnes chances de gagner. C'est sûr qu'il faut que j'améliore mon service et mon jeu d'attaque, mais tout va un peu ensemble. Je ne crois pas que ce soit un problème de niveau."
"Pas le niveau d'un N.1"
Cette tranquillité d'esprit, cela fait six mois que l'Espagnol court derrière. Six mois qu'il n'a pas remporté le moindre titre ATP. Son dernier trophée a été soulevé à Rome en mai dernier en finale de Masters 1000 face à Novak Djokovic. Mais, mise à part la durée de cette "disette", ce manque de titre en 2e partie de saison n'est pas vraiment un fait inédit dans le parcours du Majorquin, plus souvent abonné à terminer les saisons sur les rotules en raison de six premiers mois de compétition intenses. Comme en témoignent ces deux dernières saisons où il décroche ses dernières distinctions de 2007 à Stuttgart en juillet et de 2008 aux jeux Olympiques de Pékin en août.
La différence de cette année réside dans un passage à vide fatal cet été, où il a perdu ses deux titres majeurs à Roland-Garros et Wimbledon. Présent dans le dernier des cinq derniers tournois auxquels il a participé depuis son retour à la compétition en août, Nadal cherche encore "le petit plus indispensable" qui lui permettra de redevenir le joueur de 2008, année où il cotoya la place de N.1 mondiale pour la première fois de sa carrière. "Je ne suis pas excessivement préoccupé. Je savais que le tournoi allait être difficile pour moi. Je vais essayer comme toujours de donner le meilleur de moi-même. Si c'est 60%, alors j'essaierai de donner 65. Mais je ne crois pas que mon niveau actuel soit celui d'un N.1, non ?" S'il parvient sauver son rang face aux velléités de Djokovic, Nadal sera le premier joueur d'un classement ATP (mis en place depuis 1973) à être N.2 mondial en fin de saison pour la 4e fois de sa carrière.
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