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ATP Indian Wells : Khachanov s’attend à un grand "défi" contre Nadal qu’il n’a jamais battu

Maxime Battistella

Mis à jour 15/03/2019 à 20:33 GMT+1

MASTERS 1000 INDIAN WELLS - Après un début de saison compliqué, Karen Khachanov fait reparler de lui en Californie. Vainqueur à Bercy en novembre en battant Novak Djokovic en finale, le Russe est au rendez-vous des quarts et semble retrouver son meilleur niveau. Mais il n’a jamais réussi à trouver la solution contre Rafael Nadal jusqu’ici.

Karen Khachanov à Indian Wells en 2019

Crédit: Getty Images

On le croyait au bord du gouffre, en pleine crise de confiance, mais Karen Khachanov est sorti de son trou à Indian Wells. Comme si le parfum d’un grand tournoi, un Masters 1000 en l’occurrence, l’avait appâté. Pourtant, le grand Russe faisait grise mine en ce premier semestre 2019 : éliminé sans gloire dès le 3e tour de l’Open d’Australie par Roberto Bautista-Agut, il a enchaîné les déconvenues et trois éliminations successives dès ses entrées en lice à Sofia, Rotterdam et Dubaï en février (sans oublier celle de Doha pour commencer l’année).
Vainqueur du Masters 1000 de Paris-Bercy pour finir 2018 aux portes du top 10, Khachanov est donc brutalement rentré dans le rang quelques semaines plus tard. Mais comment l’expliquer ? Par un problème physique ? L’intéressé a écarté d’un revers de la main l’hypothèse en conférence de presse. "Je n’étais pas blessé, juste un peu malade en février. C’est pour ça que je ne me suis pas aligné à Marseille. Mais autrement, physiquement ça allait."

Une confiance en partie retrouvée

Sans réelle explication à ce début de saison décevant, le Russe a admis avoir traversé une période de doute. "Je me sens mieux que pour commencer l’année. Match après match, j’accumule de la confiance. Elle revient avec les victoires bien sûr, les bons entraînements, et en se battant sur tous les points sur le court", a-t-il expliqué. Après un premier succès difficile contre le vétéran Feliciano Lopez au 2e tour, Khachanov s’est ainsi montré beaucoup plus convaincant contre son compatriote Andrey Rublev, pour s’offrir ensuite en huitième de finale son premier top 10 de l’année, John Isner.
Très solide face au géant américain, Khachanov voit cependant se profiler à l’horizon une autre montagne, Rafael Nadal. Non pas que l’Espagnol le domine en taille (il mesure 1,98m soit 13 centimètres de plus que le Majorquin), mais en cinq confrontations, jamais le Russe n’a réussi à déboulonner le n°2 mondial. Lors de leur dernier affrontement cependant, il y a six mois au 3e tour de l’US Open, il est parvenu à le faire vaciller, lui prenant pour la première fois un set avant de s’incliner au terme de 4h23 d’un énorme combat (5-7, 7-5, 7-6, 7-6).
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Nadal, son défi ultime

Khachanov garde d’ailleurs un sacré souvenir de l’événement. "Je pense que notre match à New York était l’un des meilleurs de l’année peut-être, en termes de combat, de mental, d’intensité physique avec de nombreux échanges et une atmosphère électrique. C’était fantastique", a-t-il estimé. Avec sa taille, son grand service et sa puissance en fond de court, le Russe a l’arsenal pour poser des problèmes à Nadal, et depuis sa victoire à Bercy, il sait qu’il peut battre les meilleurs du monde dans un grand jour, Novak Djokovic peut en témoigner.
En grande progression cette semaine, Khachanov croit-il cependant réellement pouvoir faire l’exploit ? Il n’a, en tout cas, pas bombé excessivement le torse devant la presse, conscient de la forme actuelle de son futur adversaire qui s’est baladé depuis le début du tournoi en Californie. "Que dire sur Nadal ? C’est l’un des meilleurs joueurs du monde, un grand champion. Et je n’ai rien à perdre, disons-le. Je joue mieux, je me sens plus confiant. Ce sera un bon défi, un bon match pour moi. J’ai hâte de l’affronter." Une façon de mettre légèrement la pression sur les épaules du n°2 mondial, grand favori, et d’espérer ainsi jouer libéré. Une chose est sûre : il lui faudra retrouver son niveau de la fin 2018 pour pouvoir rivaliser.
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