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Novak Djokovic surclasse Stefanos Tsitsipas et s'adjuge le tournoi

Maxime Battistella

Mis à jour 13/05/2019 à 00:35 GMT+2

MASTERS 1000 MADRID – Novak Djokovic est sorti de sa léthargie du printemps. Dimanche à Madrid, le numéro 1 mondial a remporté la finale de l'épreuve en battant Stefanos Tsitsipas en deux manches (6-3, 6-4). Djoko décroche son 33e titre en Masters 1000, record de Rafael Nadal égalé. Il monte en puissance à quelques encablures de Roland-Garros.

Novak Djokovic

Crédit: Getty Images

Tiens, tiens, revoilà Novak Djokovic. A deux semaines du début de Roland-Garros, le numéro 1 mondial a envoyé un sacré message à la concurrence. Dimanche, il a remporté pour la troisième fois de sa carrière, après 2011 et 2016, le Masters 1000 de Madrid en dominant Stefanos Tsitsipas en deux sets (6-3, 6-4) et 1h32 de jeu. Il égale par la même occasion le record de Rafael Nadal avec 33 trophées glanés dans cette catégorie de tournois. Visiblement émoussé, le Grec pourra se consoler lundi en atteignant la 7e place mondiale, son meilleur classement.
Depuis son triomphe à Melbourne en janvier, Novak Djokovic s’était fait oublier. Visiblement peu concerné lors de la tournée américaine à Indian Wells et Miami, il n’avait pas vraiment rassuré tennistiquement à Monte-Carlo. Mais le Serbe avait prévenu : son objectif principal était d’arriver dans les meilleures conditions à Roland-Garros pour accomplir le Grand Chelem sur deux ans pour la deuxième fois de sa carrière. Force est de constater qu’il est dans les clous. Ce triomphe madrilène arrive à point nommé pour lui et couronne une sacrée montée en puissance.

En une semaine, Djokovic a haussé le ton

Le numéro 1 mondial s’était montré appliqué en début de semaine, il l’a terminée en boulet de canon. Mis en grande confiance par son succès au forceps contre Dominic Thiem en demi-finale la veille, Djokovic a étouffé d’emblée son jeune challenger et n’a montré aucune faille, autant sur le plan technique que dans l’intensité de sa concentration. Constamment mis sous pression par la longueur de balle adverse dès la relance, Tsitsipas a logiquement concédé le break d’entrée. Un retard qu’il n’a jamais pu rattraper dans le premier set (6-3).
Moins alerte et vif dans ses déplacements, le Grec a eu du mal à tenir la cadence très soutenue imposée par Djokovic. Fixé dans la diagonale revers, il a irrémédiablement perdu du terrain contre un adversaire campé sur sa ligne de fond et qui a distribué le jeu comme à ses plus belles heures. Preuve de sa confiance du jour, le Serbe a été très agressif avec réussite, compilant pas moins de 28 coups gagnants dont un certain nombre de revers longs de ligne qui ont souvent laissé sur place le plus jeune membre du top 10.

Tsitsipas manquait de gaz

Marqué physiquement par sa bataille de la veille contre Rafael Nadal, achevée tard dans la soirée qui plus est, Tsitsipas est apparu souvent à bout de souffle. S’il a donc affiché une attitude moins conquérante que contre l’Espagnol, il a eu le mérite de s’accrocher dans la deuxième manche, cherchant quelques solutions. Il a tenté de casser le rythme en utilisant l’amortie, souvent payante, et ses montées au filet ont également été globalement récompensées. Mais il n’avait pas l’énergie nécessaire pour tenir le choc.
Djokovic a porté le coup de grâce à 4 jeux partout en répliquant à un smash de son jeune adversaire par un passing de revers le long de la ligne d’une précision chirurgicale. Le break fatidique a suivi dans la foulée, puis la victoire sur sa quatrième balle de match. Grâce à ce titre, il conforte sa place de numéro 1 mondial et aura plus de 4000 points d’avance sur Rafael Nadal lundi, un gouffre. Et l’horizon se dégage en vue de Roland-Garros qu’il abordera vraisemblablement avec un appétit féroce.
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