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Tsitsipas n'avait pas les armes : "Mes jambes ne suivaient pas ma tête"

Glenn Ceillier

Mis à jour 13/05/2019 à 09:25 GMT+2

MASTERS 1000 MADRID – Dimanche, Stefanos Tsitsipas a avoué qu'il ne pouvait pas lutter face à Novak Djokovic en finale. Le jeune Grec, si talentueux soit-il, n'avait pas les arguments physiques après son coup d'éclat face à Rafael Nadal la veille. Un match qui s’était terminé à minuit.

Stefanos Tsitsipas à Madrid, 2019

Crédit: Getty Images

Un jour après sa "plus belle victoire", Stefanos Tsitsipas n'a pas eu les armes pour enchaîner. Et ce n'est pas qu'une question de tennis. Le Grec n'avait surtout pas les atouts physiques pour lutter comme il l'aurait voulu face à Novak Djokovic, vainqueur sans trembler (6-3, 6-4). "Physiquement, je n'étais pas là, mes jambes ne suivaient pas ma tête. J'ai ressenti de la fatigue et des courbatures pas seulement dans mes jambes, mais partout dans mon corps", a avoué le protégé de Patrick Moratoglou à l'issue de la finale.
Son combat de trois sets et 2h32 face à Rafael Nadal samedi a laissé des traces. Moins de 24 heures après et alors qu'il avait terminé cette demie à minuit, il n'a pas pu se présenter à 100% de ses moyens. Mais Djokovic a aussi su en profiter. A l'expérience, le numéro 1 mondial a joué la partition parfaite pour appuyer là où cela faisait mal. "Il a joué intelligemment, il a essayé de me faire bouger, il savait que j'avais joué un match difficile hier soir, il en a profité, il m'a fait courir et souffrir, je n'avais pas de solution. Il était très solide depuis la ligne de fond", a glissé le Grec, qui a perdu sa deuxième finale de Masters 1000.
Là, je suis tellement fatigué que je n'arrive plus à réfléchir
A 20 ans, Stefanos Tsitsipas ne va de toute manière pas s'arrêter à ce revers en finale. Sa semaine madrilène, marquée par ce succès tonitruant face à Nadal, reste une réussite. Une belle réussite même. Lundi, il sera d'ailleurs 7e joueur mondial à l'ATP, le meilleur classement de sa carrière. "Je suis content de ma performance des derniers jours, et en même temps, je me sens vidé. Là, je suis tellement fatigué que je n'arrive plus à réfléchir", a-t-il glissé.
Qu'il se rassure, il va pouvoir souffler un peu. Enfin pas longtemps puisqu'il va relancer la machine à Rome contre Jannik Sinner dans quelques jours. Voilà aussi le lot des grands joueurs. Une catégorie où il ne cesse de se faire sa place de manière fracassante. Ça, on le savait déjà. Mais à Madrid, il a aussi confirmé qu'il faudrait bien compter sur lui à Roland-Garros, où il devra cependant réussir cette fois à gérer l'enchaînement des chocs à haute intensité pour aller le plus loin possible.
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