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Masters 1000 Miami, finale : Djokovic-Murray ou comment profiter de ce qui se fait de mieux en 2015

François-Xavier Rallet

Mis à jour 05/04/2015 à 06:13 GMT+2

Numéros 1 et 2 sur le début d'année 2015, Novak Djokovic et Andy Murray s'affrontent en finale du Masters 1000 de Miami, ce dimanche.

Novak Djokovic - Andy Murray - Masters Indian Wells 2015

Crédit: AFP

Trois bonnes raisons de ne pas rater ça

Djokovic – Murray, difficile de faire plus belle affiche depuis quatre mois. Avant cette finale royale, le premier affiche un bilan étourdissant de 24 victoires pour 2 défaites en 2015. Du côté de Murray, c'est 21 succès pour 4 revers. Il suffit de voir le classement à la Race pour renforcer cette idée. Dans les cieux de celle-ci, Djokovic compte 3 385 points et devance largement l'Ecossais (1 820 points) et le Suisse Stan Wawrinka (1 600) sur le podium. S'il s'impose dimanche, Murray reviendrait donc à 1 115 points du Serbe et relancerait une éventuelle lutte pour la première place. Mais on n'en est pas encore là.
Murray le sait, il s'attaque à une montagne ce dimanche. Juillet 2013 : Voilà de quand date la dernière victoire de l'Ecossais sur Djokovic. C'était en finale à Wimbledon et un succès en trois sets (6-4, 7-5, 6-4) sur le gazon londonien. Depuis cette date, les deux hommes se sont retrouvés à six reprises et le Serbe ne s'est plus laissé surprendre. De quoi faire gonfler un peu plus ses statistiques contre Murray. Les deux hommes se sont affrontés à 25 reprises depuis leurs débuts sur le circuit. Et, sans surprise, le duel tourne largement en faveur du Serbe (17 victoires pour 8 défaites), récent vainqueur de son adversaire du jour, en demi-finale d'Indian Wells mi-mars.
Remporter dans la foulée Indian Wells puis Miami n'est pas chose commune. Depuis 1991, ils ne sont que sept joueurs à y être parvenu au moins une fois (Jim Courier en 1991, Michael Chang en 1992, Pete Sampras en 1994, Marcelo Rios en 1998 et Andre Agassi en 2001). Et parmi eux, seulement deux à l'avoir réalisé à deux reprises : Federer (2005 et 2006) et Djokovic (2011 et 2014). Impérial en Californie il y a deux semaines, le Serbe peut donc devenir le premier à signer ce doublé rare pour la troisième fois. C'est un des enjeux de cette finale.

Trois stats à avoir en tête pour Djokovic

2. Comme le nombre de manches qu'a concédées Djokovic face à Murray (sur un total de 16 sets) lors de leurs six derniers affrontements. A chaque fois, des tie-breaks.
21. Depuis 2007, date de sa première victoire en Masters 1000, Djokovic a glané 21 titres dans cette catégorie, dont quatre à Miami. S'il poursuit sa série en Floride, le Serbe reviendrait à une longueur de Roger Federer, bloqué à 23 depuis Shanghai 2014. Le meilleur en la matière restant Rafael Nadal avec 27 sacres.
93,2%. Soit le pourcentage de victoires de Djokovic depuis l'US Open 2014. Entre sa défaite en demi-finale à New York contre Nishikori et aujourd'hui, le Serbe a disputé 44 matches et n'a subi la loi de ses adversaires qu'à trois reprises. Des chiffres assourdissants.
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Novak Djokovic contre John Isner en demi-finale du Masters 100 Miami le 3 avril 2015 à Key Biscayne

Crédit: AFP

Trois stats à avoir en tête pour Murray

3. Double vainqueur à Miami, en 2009 et 2013, l'Ecossais de 27 ans aspire à un troisième triomphe et à un beau chèque de 787 000 dollars au cœur de Crandon Park.
13. En franchissant l'obstacle Berdych vendredi, Murray s'est qualifié pour sa treizième finale de Masters 1000, sa première depuis Miami il y a deux ans. Sur les douze premières, l'Ecossais s'est imposé à neuf reprises pour trois défaites. Un beau ratio.
35. Comme le pourcentage de points gagnés par Murray sur ses secondes balles contre Berdych en demi-finale. Contre Djokovic, ça ne pardonnera pas. Face au géant Isner, le Serbe a fait parler sa science du retour. L'Américain n'a remporté que 71% de ses premières balles, chose rare, et 30% de ses secondes.
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Andy Murray à Indian Wells en 2015

Crédit: AFP

Ce qu'ils disent l'un de l'autre

Djokovic : "Andy joue vraiment très bien cette saison. Il habite ici (à Miami) et passe un temps fou à s'entraîner sur des courts, qu'il connaît par cœur. Il est chez lui".
Murray : "Novak a joué de très gros matches cette semaine. Il était mené un set à rien et un break contre Dolgopolov, et face à Ferrer, il s'est sorti d'un match piège."

Sur le papier, avantage… Djokovic, mais…

Est-il nécessaire d'en rajouter ? Depuis sept mois et neuf finales remportées sur les dix dernières dans les grands tournois, le Serbe est quasiment injouable. Si on excepte la défaite surprise contre Karlovic pour son tournoi de reprise à Doha en janvier, seul Federer est parvenu - à Dubaï en finale fin février  - à contester la suprématie du Serbe en 2015. Andy Murray espère donc être le troisième homme à faire tomber l'intouchable numéro un mondial. A Miami, l'Ecossais n'a cessé de contenter son coach, Amélie Mauresmo. Des variations au service, des passages récurrents au filet, une concentration hors-pair et une montée en puissance depuis six jours. De quoi lui laisser de nombreuses raisons d'y croire.
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