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Monte-Carlo - Masters 1000 : Lucas Pouille s'est bien battu, mais Rafael Nadal était au-dessus

Baptiste Binet

Mis à jour 15/04/2015 à 13:45 GMT+2

Rafael Nadal n'a pas eu de problème à se défaire de Lucas Pouille (6-2, 6-1) pour son entrée en lice au Masters 1000 de Monte-Carlo. Si le Français a offert une belle résistance à l'octuple vainqueur du tournoi, il n'a pas pu l'empêcher outre-mesure de rejoindre les huitièmes de finale, où il affrontera le vainqueur du match entre John Isner et Viktor Troicki.

Rafael Nadal Monte-Carlo 2015

Crédit: AFP

Rafael Nadal a réussi ses débuts au Masters 1000 de Monte-Carlo en maîtrisant le jeune Français Lucas Pouille, 108e mondial, pour accéder aux huitièmes de finale (6-2, 6-1). En difficulté depuis le début de la saison, avec un seul titre gagné, l'ancien N.1 mondial, redescendu au 5e rang, espère se relancer sur la terre battue monégasque où il ne s'est plus imposé depuis 2012.
Malgré quelques coups gagnants bien sentis en coup droit, Pouille n'a pas réussi à faire mal à Nadal, et la différence physique s'est accentuée tout au long du match. Le Français n'a, par exemple, pas réussi à aller titiller l'Ibère sur son service, puisque ce dernier n'a eu aucune balle de break à défendre. Avec 49% de premières balles réussies, Pouille n'a pas non plus fait le match parfait pour réussir à accrocher le gaucher. Mais ce qu'a montré le joueur de 21 ans dans le jeu est intéressant pour la suite de la saison.
Car Lucas Pouille a de bonnes choses à célébrer. Son entrée officielle dans le top 100 lundi prochain, son meilleur classement, qui pourrait lui permettre de rentrer directement dans un grand tableau sans demander une wild-card ou passer par la case qualifs. Mais aussi sa bonne prestation contre l'ogre de l'ocre, Rafael Nadal, quelques mois après une bonne performance contre Roger Federer (6-4,6-4) au Masters 1000 de Paris-Bercy.
Des points positifs suffisant pour lui faire relativiser ce revers, dans une rencontre où le Nordiste n'a jamais baissé les bras, et a parfois dérangé dans la première manche un Nadal qui effectuait son retour sur terre battue depuis son titre à Buenos Aires contre Juan Monaco.
Nadal s'est montré bien plus solide, physiquement et moralement, que contre Fernando Verdasco (défaite 4-6, 6-2, 3-6) il y a trois semaines à Miami. L'opposition, certes, n'était pas la même. Le Taureau de Manacor pourrait avoir plus de difficultés au prochain tour contre le géant américain John Isner, ou le Serbe Troicki, de retour dans le grand tableau, et qui célèbre ce mercredi l'anniversaire de son refus au contrôle sanguin en 2013, qui lui avait coûté une suspension de 18 mois.
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