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Monfils garde Bercy en feu

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/11/2009 à 18:41 GMT+1

Gaël Monfils a décroché sa première finale d'un Masters 1000 à Bercy. Le Français a battu Radek Stepanek 6-4, 5-7, 6-4 et rejoint ainsi Novak Djokovic, qui avait fait chuté Rafael Nadal (6-2, 6-3). C'est la 5e fois qu'un Français joue le titre au POPB.

2009 BERCY MONFILS

Crédit: Eurosport

M1000 Paris-Bercy - Demi-finale
Gaël Monfils (FRA, 15) bat Radek Stepanek (RTC, 13) 6-4, 5-7, 6-4
Comme Jo-Wilfried Tsonga en 2008, Sébastien Grosjean en 2001 et Guy Forget en 1991 et 1992, Gaël Monfils est en finale du tournoi de Bercy. La grande différence entre les trois cités plus haut et Monfils, c'est qu'ils ont tous décroché le titre au moins une fois. Le Français, vainqueur de Radek Stepanek en trois sets, doit encore faire le plus dur : battre Novak Djokovic, étonnant d'autorité contre Rafael Nadal. C'est tout le paradoxe du parcours de l'actuel N.3 tricolore, qui estime être dans le rouge physiquement mais qui joue et gagne en toute décontraction. A 23 ans, le voilà enfin en finale d'un Masters 1000, lui qui ne compte que deux titres ATP (Sopot et Metz) et une demi-finale de Grand Chelem (Roland-Garros) à son palmarès. Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et Richard Gasquet l'avait fait avant lui, il rattrape son retard.
Devant le public de Bercy, devant ses potes et sa famille (il avait demandé 33 places pour ce match, et on a pu entrevoir dans les tribunes, Tsonga, mais aussi Ted Riner le judoka rencontré aux JO de Pékin), Monfils est prêt à régaler la planète. Une générosité qui lui a permis sur ce tournoi de laisser la fatigue de côté pour se concentrer sur le plaisir de jouer. Pour sa deuxième demi-finale d'un Masters 1000, après celle perdue à Rome en 2006, il était opposé à un joueur atypique : Radek Stepanek. Le Tchèque, qui avait sorti Murray cette semaine, propose depuis toujours un tennis sans rythme mais résolument offensif. Longtemps blessé au dos, il a joué son meilleur tennis cette année, à 31 ans. Cela ne s'est pas vu pendant un premier set globalement maîtrisé par le Français malgré un dérapage au départ (0-2).
Ça flotte et ça tranche mais ça ne fait pas le poids
Stepanek a la particularité d'offrir un style de jeu très rare : des balles frappées plutôt à plat, flottantes ou tendues et une excellente qualité de frappe à la volée. Contre Monfils, il a souvent cherché à user la défense du Tricolore en gardant souvent la balle dans le court plutôt que de prendre des risques. Compact, Gaël n'est pas tombé dans le panneau. A 6-4, 5-4, il sert pour un match qui ne doit pas lui échapper. A 6-4, 5-7, il a perdu de son agressivité : "Je me suis un peu déconcentré. Je pensais déjà à demain", a reconnu le vainqueur au micro de Canal Plus. Après une série de breaks (2-1, 2-2) et de jeux indécis, il a finalement repris l'avantage 4-4 et a conclu après 2h33 minutes de lutte.
"Je n'ai pas fait un tennis extraordinaire mais j'ai bien joué. J'ai essayé de faire des choses simples. Après le deuxième set, il y a eu de la frustration, j'étais en colère, hyper-énervé, mais j'ai réussi à trouver des ressources mentales, je ne sais pas trop comment", a commenté Monfils. Bourreau des coeurs (ex de Martina Hingis, fiancé de Nicole Vaidisova), parfois chambreur de service, Stepanek n'était pas perdu sur les courts parisiens. En 2004, il avait déjà atteint la finale ici-même (défaite devant Safin). Samedi, son expérience ne lui a été d'aucune utilité face au poids de la balle de Monfils. Stepanek avait obtenu des balles de match face à Djokovic à Bâle la semaine dernière... Si Monfils veut succéder à Tsonga au palmarès, il faudrait faire encore mieux.
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