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Lucas Pouille : "La Coupe Davis ? Je ne peux pas répondre à cette question"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/11/2017 à 13:39 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS - Victorieux à Vienne de son premier titre en ATP 500, Lucas Pouille a indéniablement marqué des points pour jouer la finale de Coupe Davis fin novembre face à la Belgique. Mais le Nordiste, lui, ne le voit pas comme ça.

Lucas Pouille - Paris Bercy 2017

Crédit: Getty Images

Ce grand titre à Vienne est-il une relance de ta saison à un moment important ?
L.P. : Je suis d'abord très heureux d'avoir gagné, comme à chaque fois que l'on finit une semaine sur une victoire, c'est super. Dire que c'est une relance de ma saison, je ne sais pas. En tout cas, j'ai gagné cinq matches de suite, en faisant cinq bons matches, avec un bon niveau de jeu, un peu dans la lignée de ce que j'ai fait en Asie, même s'il n'y avait pas les victoires au bout. Cela me donne de la confiance pour ici et pour la fin de la saison, c'est certain.
Vous avez parlé d'une blessure au genou avant de jouer en Asie, quelle était sa nature ?
L.P. : Cela me gêne un peu. Pour s'entraîner, on ne pouvait pas faire ce que l'on voulait, ce que l’on avait l'habitude de faire. On devait limiter les charges de travail et notre façon de travailler. Quand on a une douleur, cela gêne toujours un peu dans la tête et ce n'est pas évident à gérer. Depuis que la douleur est partie, une fois que je suis rentré des États-Unis, que je me suis soigné et que l’on a fait pas mal de soins, j'ai pu bien travailler comme il fallait. On a refait une bonne préparation. On a continué à travailler en Asie. Je recommence à être en pleine forme physique et je me sens vraiment bien sur le terrain.
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Lucas Pouille

Crédit: Getty Images

La Coupe Davis approche. Vous y pensez déjà ?
L.P. : Bien sûr. C'est certain qu’en fin de saison, c’est toujours un risque de se faire mal bêtement. Il faut être très rigoureux sur tout ce qui est échauffement, récup, etc. Est-ce que j’y pense ? Si je dis non, je vais vous mentir. C'est forcément dans un coin de ma tête. Quand je rendre sur le terrain, je ne me dis pas : "Il faut que je gagne, il faut que je gagne" parce que derrière, il y a la Coupe Davis. C'est dans un coin de ma tête depuis que l’on a gagné la demie. Il sera vraiment temps d’y penser une fois que le Rolex Paris Masters sera terminé et que l'on pourra se préparer pour cette finale.
En gagnant à Vienne, avez-vous eu l'impression d'avoir verrouillé votre place en simple pour la finale ?
L.P. : Je ne peux pas répondre à cette question. Il faut la poser à Yannick, qui fait l'équipe. Je ne peux pas répondre à cela. Je ne sais pas.
Avez-vous eu peur à un moment de la perdre avec l'enchaînement des résultats un peu moins bons ?
L.P. : Peur ? Non... À chaque rencontre, c'est au mérite. Ce sont ceux qui se sentent le mieux. Si Yannick sentait que quelqu'un d'autre était plus légitime pour jouer, que c’était le plus en forme et qui jouait le mieux au tennis, dans ce cas, c'est son choix. J'ai envie de jouer cette finale. J'ai envie de tout faire pour qu'on la gagne. Mais c'est au capitaine de faire l'équipe. On fait juste tout ce que l’on peut pour y être, mais on ne peut pas décider malheureusement.
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Lucas Pouille & Yannick Noah - France Coupe Davis 2017

Crédit: Getty Images

Vous vous êtes engagé en double. Vous en avez fait 5 matchs à Vienne. Et sans doute quelques-uns ici aussi. Ce n'est pas trop en perspective de la préparation de la Coupe Davis ?
L.P. : Non, parce qu’il y a 3 semaines quasiment pleines entre la fin du tournoi ici et le début du week-end. En trois semaines, je pense que j'aurais largement le temps de me reposer et de m'entraîner. Comme je l'ai dit, physiquement, je me sens très bien. J'ai fini la semaine pas fatigué du tout. Pourtant j'ai fait le double jusqu'au samedi soir et le match hier. Je me sens bien. C’est pour ça que je joue le double ici. J'ai envie de faire le plus de matches possible. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Il faut être prêt, jouer des doubles, jouer en simple, essayer de gagner le plus de matches possible. C’est l’objectif.
Le staff de l’équipe de France vous a demandé de jouer le double un peu à tous ?
L.P. : Oui et non. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Des blessures peuvent arriver. Il faut toujours avoir un plan B et un plan C. Jouer avec Richard... En tout cas, on en a parlé. Ils nous ont dit que ce serait bien si on pouvait le jouer. C'est ce que l'on avait prévu quand même.
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