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Murray: "Hâte d'y être"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/08/2010 à 16:43 GMT+2

Andy Murray a frappé un grand coup en conservant son titre à Toronto. Vainqueur de Federer et Nadal dans le même tournoi, l'Ecossais a franchi un nouveau cap. Et le N.4 mondial se verrait bien réaliser un joli coup dans un tournoi du Grand Chelem. Pourquoi pas à l'US Open dans une quizaine de jours?

2010 Toronto Andy Murray

Crédit: Reuters

Pouvez-vous nous dire ce qui vous satisfait le plus ? Gagner votre premier titre en 2010 ou battre Roger Federer en finale ?
A.M. : Je n'ai pas pensé à ça à la fin du match... Je ne sais pas combien de fois j'ai perdu face à Federer en finale. Trois fois je pense. C'est génial de gagner ce tournoi, mais ça l'est tout autant de battre pour la première fois Roger et Rafael (Nadal) dans le même tournoi. C'est ça, je pense, la chose la plus plaisante, d'autant que je ne perds pas un set contre eux. C'est bon pour la confiance dans les semaines à venir.
Vous disiez que vous vous êtes surpris vous-même cette semaine. Dans quelle mesure ?
A.M. : Je disais ça surtout dans ma façon de jouer. Je me sens plus libéré, je suis agressif sur mes coups mais relâché sur le court. Je suis incroyablement content et soulagé de gagner ce tournoi, mais je ne veux pas m'emballer. J'ai vécu l'une de mes meilleures semaines. Je pense que cela vient aussi du fait que j'ai eu un long break après Wimbledon pour me reposer et être prêt physiquement. Il y a quelques année après l'US Open, j'ai eu quatre ou cinq semaines de relâche, et ai remporté le tournoi de Madrid. C'est aussi pour cela que les gars du haut de classement jouent un peu mieux : parce qu'ils prennent une pause. Je crois que ça aide.
Êtes-vous surpris d'avoir gagné ce tournoi dans un entraîneur à vos côtés ?
A.M. : Non car tout le travail accompli est toujours là. Vous ne devenez pas un mauvais joueur parce que vous n'avez pas d'entraîneur. J'ai beaucoup travaillé depuis quelques mois, juste avant et après Wimbledon pour me préparer à cette tournée américaine. Si vous jouez bien ou pas, ce n'est pas dû à la présence ou non d'un entraîneur. Donc cela me surprend peu.
Battre Nadal et Federer la même semaine doit vous donner plus de confiance pour Cincinnati et l'US Open ?
A.M. : Bien sûr, d'autant qu'après l'Open d'Australie, je n'ai pas joué particulièrement bien. Les choses peuvent changer très vite dans un laps de temps très court. Mais évidemment, se sentir bien après cette semaine est important avant de jouer à Cincinnati. Battre Nadal et Federer dans le même tournoi n'arrive pas souvent, mais je n'oublie pas non plus ma victoire sur Nalbandian, également sans perdre de set. J'espère pouvoir garder cette confiance jusqu'à New York. J'ai vraiment hâte d'être à l'US Open. Cela a toujours été un tournoi que j'aime jouer. Je peux faire de belle choses là-bas.
Après votre parcours canadien, vous n'avez plus rien à prouver. En avez-vous encore envie, notamment en Grand Chelemoù vous avez joué deux finales ?
A.M. : Je veux gagner un tournoi du Grand Chelem. C'est quelque chose que je n'ai pas. Je crois que je suis assez bon, mais cela reste un objectif très, très difficile à atteindre car il y a toujours des joueurs comme Rafael ou Roger qui restent les deux meilleurs joueurs actuellement. C'est une ère difficile, mais c'est aussi quelque chose qui est excitant et stimulant. Si vous pouvez le faire, cela restera comme la plus grande réalisation. Dans la mesure où je joue très bien, j'espère pouvoir faire un gros coup comme ça à l'US Open. Le ciment est ma meilleure surface et je compte bien en profiter.
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