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Djokovic: "Indescriptible"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/01/2008 à 16:51 GMT+1

Novak Djokovic s'est déclaré "heureux de sa façon de gérer la pression" lors de sa finale de l'Open d'Australie, gagnée contre Jo-Wilfried Tsonga dimanche à Melbourne.

Quels sont vos premiers sentiments ?
NOVAK DJOKOVIC : "C'est indescriptible. Tous les joueurs en rêve. Un Grand Chelem c'est spécial. Ca dure deux semaines, tous les meilleurs joueurs du monde sont là et finalement il n'en reste qu'un. Je ne réalise pas encore ce que j'ai fait. Je suis fier de moi bien sûr".
Comment avez-vous abordé la rencontre ?
N.D. : "J'étais nerveux. C'était une situation bizarre d'être favori d'une finale de Grand Chelem. Mais j'ai réussi à faire face. C'est dangereux de jouer quelqu'un qui n'a rien à perdre. Il a été agressif au début. J'ai dû me calmer et me reconcentrer. Avoir joué la finale de l'US Open m'a aidé".
Qu'avez-vous pensé de votre adversaire ?
N.D. : "Je savais qu'il allait tenter sa chance. C'était sa première finale et il avait fait un tournoi superbe. C'était très proche et ça aurait pu aller d'un côté comme de l'autre. Cela s'est joué sur quelques coups."
S'agit-il d'un tournant de l'histoire du tennis ?
N.D. : "Je ne pense pas qu'un seul tournoi va changer l'histoire. J'ai joué du grand tennis, j'ai mérité de gagner. J'ai battu Roger Federer et il l'a accepté, mais il va revenir et on va le revoir, c'est sûr."
Avez-vous été inquiet après le premier set ?
N.D. : "Je savais que je jouais contre un gros serveur et qu'il fallait que j'attende ma chance. Il a très bien commencé. Il a mieux joué que moi au début. J'ai essayé de garder un haut niveau de jeu, d'attendre des occasions et de les saisir."
Que s'est-il passé au quatrième set ?
N.D. : "Nous avons eu des hauts et des bas. Nous ne bougions plus très bien, nous étions fatigués. J'ai appelé le kiné parce que je sentais une douleur dans la cuisse".
Qu'avez-vous fait juste avant le match pour lutter contre la pression ?
N.D. : "J'ai essayé de penser à autre chose, de faire des blagues, d'écouter de la musique et de regarder des vidéos marrantes pour me relaxer. J'y suis parvenu mais en entrant sur le court ça a changé en deux secondes. J'étais nerveux et il y avait de la pression. Mais je suis heureux de la façon dont je l'ai gérée."
Avez-vous été gêné par le soutien du public à Tsonga ?
N.D. : "C'est quelque chose qu'il faut combattre. Il faut garder la tête dans le match. Le public était pour lui, c'est compréhensible, il est attrayant, jeune, et il n'était pas tête de série. J'ai eu quand même eu du soutien, dans ma loge et autour. Ils criaient beaucoup et ça m'a bien aidé".
Avez-vous toujours eu confiance dans votre capacité à gagner un tournoi majeur ?
N.D. : "J'en ai rêvé. Je regardais les légendes du tennis soulever les trophées et je voulais me retrouver aussi dans cette situation. J'y ai toujours cru et je n'ai jamais voulu avoir de pensée négative. Ma façon de jouer en juniors m'a donné confiance dans le fait que je pouvais y arriver. Pour certains c'était réaliste, pour d'autres non, surtout compte tenu du fait que nous n'avions pas d'infrastructures en Serbie".
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