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Retroussez vos manches

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/01/2009 à 18:00 GMT+1

L'Open d'Australie se poursuit avec un contingent français toujours aussi impressionnant (neuf, un record), un Tsonga aussi puissant qu'amnésique, et un Nadal "frileux". Tant que les spectateurs ne se battent pas entre eux...

LE POLAROÏD DE MELBOURNE - Jeudi 22 janvier 2009
Clément : les jeunes, même pas peur !
C'est ce qui s'appelle avoir la foi. Ou le goût du défi, c'est selon. Alors que le tennis français est désormais animé à un très haut niveau par le quatuor nouvelle génération composé par Tsonga, Simon, Monfils et Gasquet, Arnaud Clément, éliminé au 2e tour de l'Open d'Australie, n'en démord pas : il reste candidat à une place en Coupe Davis. "Il est hors de question d'annoncer ma retraite internationale comme certains joueurs de foot. J'ai envie d'y goûter encore d'ici la fin de ma carrière. J'y crois, c'est pour ça que je joue." Avant de conclure : "Quand je n'aurais plus envie de jouer, vous ne me verrez tout simplement plus. C'est très clair." La France commencera sa campagne 2009 par un premier tour en République tchèque du 6 au 8 mars. De son côté, Marion Bartoli n'a pas exclu un retour en Fed Cup, une épreuve longtemps boudée par la Française qui ne pouvait pas venir avec son coach de père. "Si ça va bien et qu'on me sélectionne, pourquoi ne pas y aller."
Encore un record
Neuf Français, hommes et femmes confondus, ont atteint le troisième tour de l'Open d'Australie mercredi et jeudi, un record dans l'histoire du tournoi depuis le début de l'ère Open en 1968. Dans le tableau masculin, il s'agit de Fabrice Santoro, Gilles Simon, Gaël Monfils, Richard Gasquet, Jo-Wilfried Tsonga et, chez les dames, de Alizé Cornet, Marion Bartoli, Virginie Razzano et Amélie Mauresmo Le camp français avait déjà établi un record en plaçant dix-huit représentants au deuxième tour cette année, sur les vingt-sept au départ. Exactement la moitié a franchi cet obstacle pour faire mieux qu'en 2008 où ils étaient huit au troisième tour à Melbourne.
Tsonga en trois questions
Jo Wilfried Tsonga, quand il rentre dans un match, il ne fait pas semblant. Verbatim :
Vous ne vous rappelez pas des balles de set défendues ?
"Pas trop non. A la sortie mon entraîneur m'a dit: tu te rends compte tout ce qui s'est passé dans ce match? Ben non. Apparemment j'ai sauvé une balle de set dans le deuxième set. Je ne m'en souviens pas du tout."
Visiblement vous avez également dû battre la douleur aussi?
"Ça fait mal quand je retombe, quand la balle est un peu basse. En fait, les balles basses, je n'y vais même pas. Les amorties, j'y vais quand ça m'intéresse. A un moment, il en a un peu abusé d'ailleurs. Mais je ne vais pas pleurer tous les jours que j'ai mal au dos. Je ne peux pas faire tout ce que j'ai envie de faire mais c'est comme ça."
Pouvez-vous gagner le tournoi dans ces conditions?
"Ben oui, pourquoi pas? Je ne vais pas joueur éternellement avec cette douleur parce que sinon ça risque d'être compliqué. Mais peut-être qu'elle va partir. Ça m'est déjà arrivé sur d'autres tournois."
Faites l'Amer, pas la guerre
Àquelques heures de son troisième tour face au Serbe Novak Djokovic, Amer Delic, joueur américain d'origine bosniaque, a tenu à lancer, sur son site internet, un appel au calme à l'attention des supporters serbes et bosniaques. "Ce n'est ni l'endroit ni le moment pour régler les divergences. Novak et moi sommes des joueurs de tennis jouant dans l'un des plus beaux cadres du tennis mondial. J'espère seulement livrer un combat équitable que tous les supporters prendront du plaisir à voir. Et je dis bien : du plaisir. " Delic, vainqueur de Paul-Henri Mathieu dans une ambiance bouillante, s'était excusé auprès du Français qui avait déploré, de son côté : "Quand je suis allé aux toilettes proches du court à la fin du quatrième set, j'ai trouvé des bouteilles vides de vodka. S'ils veulent faire la fête, qu'ils aillent dans un bar."
Nadal concède deux manches
C'est un des grands sujets de conversation dans les allées de Melbourne Park la nouvelle tenue de Rafael Nadal. Le numéro un mondial a en effet délaissé son célèbre marcel pour un polo à manche de facture plus classique. Interrogé sur le fait d'avoir délaissé sa marque de fabrique, l'Espagnol a encore bien défendu. " De toutes façons, dès qu'il y a du changement, il y en a forcément à qui ça ne plaît pas. Et puis, ça ne change pas grand-chose : ce qui compte, c'est ce qu'on fait avec la balle et la raquette." Christophe Rochus et Roko Karanusic, laminés tous deux en trois petits sets, ont pu le constater : avec ou sans manche, Nadal reste le même.
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