Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Murray y revient

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/01/2011 à 18:13 GMT+1

Comme l'an dernier, Andy Murray disputera la finale de l'Open d'Australie. L'Ecossais a résisté à l'Espagnol David Ferrer 4-6, 7-6 (7/2), 6-1, 7-6 (7/2) qui ne lui a pas facilité la tâche. Ce sera sa troisième finale d'un tournoi du Grand Chelem. Cette fois, il y retrouvera le Serbe Novak Djokovic.

2011 Andy Murray Live Australian Open

Crédit: Reuters

Andy Murray peut s'estimer heureux de revenir en finale de l'Open d'Australie. Après un match très disputé face à David Ferrer l'Écossais va pouvoir tenter sa chance pour une troisième fois en finale d'un tournoi du Grand Chelem, après ses échecs à l'US Open en 2008 et ici-même à Melbourne l'an passé. Vainqueur d'un Rafael Nadal diminué, Ferrer a pris sa chance en début de match mais n'a pas eu les ressources pour étouffer totalement son adversaire. Il s'arrête lui pour la deuxième fois en demi-finale après l'US Open 2007.
Cette demi-finale inédite, entre deux joueurs qui avaient discrètement écrasé la plupart de leurs adversaires pendant les cinq premiers matches, a produit quelques uns des points les plus intenses de la quinzaine au premier set. Murray ayant décidé de fixer le revers de Ferrer sans prendre trop de risque, c'est le punch de l'Espagnol qui a été le plus efficace. En fond de court, David ne craint personne. Porté vers l'avant avec détermination, il n'oublie pas de finir les points au filet si nécessaire. Murray souffle avant de modifier légèrement sa tactique. Fixer le revers ne suffit pas, il faut trouver des variations de profondeur plus fréquentes.
Le premier jeu décisif du tournoi pour Ferrer
Le deuxième set, comme les deux derniers, a été plus laborieux. Visiblement marqué par le bras de fer du premier, les joueurs ont commis plus de fautes directes. Par deux fois, Ferrer est revenu au score. Breaké d'entrée, il égalise immédiatement. Il obtient une balle de set à 5-4 avant de débreaker une seconde fois, à 6-6, et jouer un jeu décisif. Là, pas de miracle, Ferrer sort de son match homérique pour raconter l'histoire banale de l'outsider en surrégime.
Tout le mérite revient donc à Andy Murray d'avoir su garder la tête hors de l'eau quand le jeu de Ferrer était au sommet de la vague, puis d'améliorer son pourcentage au service pour s'épargner des efforts supplémentaires. Ferrer a repris des allures de top 20 quand Murray gardait ses galons de top 5. Top 5 fatigué mais en contrôle. Le second jeu décisif n'a connu qu'un seul moment de suspense, quand Ferrer a pris le service de Murray à 1-2. Ensuite, copie conforme du premier jeu décisif, le premier que disputait Ferrer en Australie cette saison.
"Je m'attendais à un match difficile et je suis très content de m'en être sorti, lâche l'Ecossais. Cela aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre. J'ai dû changer ma tactique aux deuxième et troisième sets. J'ai joué plus proche de la ligne de fond de court pour essayer de prendre la balle plus tôt et lui laisser moins de temps. Je suis venu davantage finir les points au filet." Murray a sauvé ses points de l'an passé, il a préservé son rang, reste le plus dur. Battre le vainqueur 2008 pour faire aussi bien que Fred Perry en 1934. Il est déjà le premier Britannique de l'ère Open à atteindre trois finale de Grand Chelem.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité