Open d'Australie 2013: Novak Djokovic se promène contre Ryan Harrison

Novak Djokovic n’a pas trop transpiré mercredi. Comme Paul-Henri Mathieu, balayé au premier tour, Ryan Harrison n’a pas pesé lourd face au numéro un mondial, qui a déroulé pour s’imposer en trois sets (6-1, 6-2, 6-3). 18 jeux perdus en deux matches, le double tenant du titre, qui vient de signer sa 16e victoire consécutive à Melbourne, est parti sur des bases élevées. Son prochain tour pourrait lui offrir une opposition plus consistante. Radek Stepanek l’attend et le Tchèque, boosté par la victoire en Coupe Davis fin 2012, évolue à un excellent niveau. Mais Djokovic possède visiblement une marge en ce début de quinzaine.

Nole a su se rendre le match facile en l’abordant pied au plancher. Beaucoup d’intensité dans ses frappes, de la justesse dans ses déplacements, le Serbe n’a rien laissé au hasard. Etouffé d’entrée, Harrison n’a jamais pu sortir la tête de l’eau. Pendant les deux premiers sets, Djokovic s’est montré d’une exceptionnelle régularité, commettant seulement sept fautes directes (trois dans le premier, quatre dans le deuxième !). Un véritable métronome. Le troisième a été un tout petit peu moins dense, mais difficile de faire la fine bouche. En réalité, il a surclassé son adversaire dans tous les compartiments du jeu, à l’image du service.

Sur sa mise en jeu, il n’a pas concédé la moindre balle de break de la partie, avec un taux de réussite remarquable : 85% de points gagnés derrière sa première balle et… 87% derrière sa seconde. Pourtant, c’est peut-être en retour qu’il a été le plus impressionnant. Ryan Harrison a pu tester le boomerang serbe mercredi. En début de troisième set, l’Américain a même servi une première à 223 km/h, son service le plus rapide de la soirée. En guise de réponse, il a récolté un retour gagnant de revers. En deux tours, Novak Djokovic n’a donc passé qu’un peu plus de trois heures sur les courts. Dans un tournoi où il est si précieux de savoir économiser ses forces dans l’optique de la fin de quinzaine, c’est l’entame idéale.