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Open d'Australie 21013: David Ferrer sort Nicolas Almagro en cinq sets

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/01/2013 à 15:42 GMT+1

Nicolas Almagro a mené deux sets zéro face à David Ferrer. Il a servi trois fois pour le match. Mais il a perdu. Ferrer a refusé de succomber. Il est en demi-finales de l'Open d'Australie, comme en 2011.

2013 Open Australie David Ferrer

Crédit: AFP

David Ferrer est comme ça. Vous le croyez mort. Une fois. Deux fois. Dix fois. Mais il se relève toujours. Nicolas Almagro peut en témoigner. Ce quart de finale 100% espagnol, il aurait dû le gagner. On se demande même comment il a fait pour le perdre. Pourtant, c’est bien Ferrer qui jouera les demi-finales de l’Open d’Australie. Pour la 13e fois en 13 matches, il a pris le dessus sur son compatriote. Mardi, le problème n’a pas été tennistique ou tactique pour Almagro. Sur ce plan-là, il a copieusement dominé Ferrer. Mais mentalement, à l’heure de conclure, il a coincé. Plutôt trois fois qu’une, puisqu’il a servi à trois reprises, dans deux sets différents, pour le gain de la rencontre. Incroyable.
Pourtant, quand il a mené 6-4, 6-4, 5-3 et service à suivre, la salle de presse avait préparé sa titraille et bouclé ses compte-rendus. "Almagro, enfin !", allait-on pouvoir clamer. Mais ce dernier jeu est souvent le plus dur à gagner, dit-on. C’est d’autant plus vrai quand on n’a jamais réussi à battre un adversaire en une douzaine de tentatives étalées sur six années. Ce rapport de forces extraordinairement défavorable ne peut pas ne pas avoir pesé dans la tête du Murcien. Ferrer, lui, ne s’est pas posé de questions. Il a débreaké, avant de remporter ce troisième set 7-5.
Quatrième échec en quarts de finale
Mais nous n’avions encore rien vu. Dans le quatrième set, Almagro a paru digérer la perte de cette troisième manche. Il est reparti de plus belle. Il a pris une première fois le service de Ferrer. Puis une deuxième. Une troisième. Une quatrième. Mais à chaque fois, Ferrer a débreaké dans la foulée. A 5-4, puis à 6-5, Almagro a encore eu l’occasion de servir pour le match. A chaque fois, son bras a tremblé, il a multiplié les fautes sous la pression de son adversaire ou, plus sûrement, sous celle que ses propres nerfs lui imposaient. Selon un scenario prévisible, il a ensuite perdu le tie-break (7-4). Cette fois, c’en était trop. Touché physiquement (des crampes de stress, visiblement, dès la fin du quatrième) mais surtout, évidemment, psychologiquement, il n’a pu lutter dans le cinquième set, rapidement bouclé par Ferrer par le biais d’un double break.
Nicolas Almagro risque de gamberger longtemps après une telle défaite. Il cale une fois encore aux portes du dernier carré, qui se refuse obstinément à lui en Grand Chelem. Après trois échecs à Roland-Garros à ce stade de la compétition, c’était la première fois qu’il disputait un quart ailleurs qu’à Paris. Dans la capitale française, c’est à chaque fois Rafael Nadal qui l’avait stoppé. Mais Ferrer ne lui réussit pas davantage. Le courage et la détermination de ce dernier sont à saluer. Même dos au mur, il n’a rien lâché. Pas le moindre point. Il faut lui passer sur le corps pour le battre. Surtout, il faut être capable de porter le coup fatal. Ce fut le tort d’Almagro que de ne pas y parvenir mardi.
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