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Djokovic met les choses au clair sur la réunion des joueurs : "Des histoires un peu exagérées"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/01/2018 à 10:59 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE - Interrogé sur les rumeurs de création d'un syndicat des joueurs, après son succès au premier tour, Novak Djokovic a démenti les informations parues dans la presse lundi soir. "Vous avez mis les choses hors de leur contexte", a souligné l'ancien N.1 mondial.

Novak Djokovic lors de l'Open d'Australie 2018

Crédit: Getty Images

Novak Djokovic met les choses au point concernant la fameuse réunion "syndicale" qui s'est tenue en amont de l'Open d'Australie. Interrogé à ce sujet lors de sa conférence de presse d'après victoire face à Donald Young, mardi, le Serbe a jugé "exagérés" mardi les articles de presse selon lesquels il aurait appelé à la création d'un syndicat afin d'améliorer la rémunération des joueurs.
Le vainqueur de douze tournois du Grand Chelem, président du conseil des joueurs du circuit ATP, avait pris la parole dans ce sens lors d'une réunion à Melbourne vendredi, à laquelle participaient entre autres Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray. Selon plusieurs médias, le sextuple vainqueur de l'Open d'Australie aurait plaidé pour la création d'un syndicat des joueurs afin d'obtenir l'augmentation de leurs rétributions.
"J'ai vu que certains d'entre vous ont écrit des histoires un peu exagérées. Vous avez mis les choses hors de leur contexte. J'ai été dépeint comme quelqu'un d'avide, qui demande plus d'argent et souhaite un boycott", a-t-il déclaré.
Je n'ai jamais demandé à ce quelqu'un soit mis dehors de la salle
Avant de mettre les choses au clair. "Je respecte votre indépendance et votre capacité à prendre de telle décisions, vous le savez. Peu de choses que vous avez écrites sont vraies. Ce qui s'est passé, c'est que nous, les joueurs, nous voulions discuter de certains sujets et voir comment certains réagissent et quelles sont leurs opinions", a-t-il précisé. "Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de mal à cela. Aucune décision n'a été prise. On se réunit avec une centaine d'autres joueurs deux à trois fois par an. Personne n'a parlé de boycott ou de choses dans ce genre", a ajouté le sextuple vainqueur à Melbourne.
Selon The Times de Londres, Djokovic serait monté à la tribune lors de cette réunion et aurait demandé à tous les non-joueurs de quitter la salle puis aurait fait venir un juriste spécialiste des questions salariales. Selon The Telegraph, Djokovic a souligné que les Grands Chelems ne reversaient que 7% de leurs revenus aux joueurs, un chiffre qu'il a comparé aux 50% du basket-ball américain.
Djokovic n'a pas voulu détailler le contenu de ces discussions auxquelles une centaine de joueurs ont assisté. Il a assuré qu'aucun avocat n'était présent à ses côtés lorsqu'il a pris la parole et a rendu hommage aux organisateurs de l'Open. "Il n'y a pas eu de telles discussions sur ce sujet. On a évoqué des sujets sur lesquels on n'a jamais l'occasion de parler avec autant de monde. Je n'ai jamais demandé à ce quelqu'un soit mis dehors de la salle. Tout a été fait de manière normale et polie. Les joueurs voulaient rester seuls. Nous étions une centaine dans la salle. Nous avons évoqué des sujets que nous avions déjà évoqué avant. C'est tout."

Nadal et Anderson refusent toute polémique

Lors de cette réunion, Djokovic avait rendu hommage à l'Open d'Australie, dont le directeur, Craig Tiley, avait fait part d'un projet d'augmentation de 55 millions de dollars à 100 millions sur cinq ans. "Tout le monde essaie de faire de son mieux. Ici à l'Open d'Australie, ils essaient toujours de dédommager les joueurs au mieux. Craig Tiley (le directeur du tournoi) essaie de faire en sorte que les joueurs se sentent chez eux, soient respectés et valorisés", a-t-il dit.
Pour The Times, la création d'un syndicat serait une rupture avec le système actuel dans lequel l'ATP représente en même temps les tournois et les joueurs. L'ATP s'est refusée à tout commentaire auprès de l'AFP alors qu'aucune réaction n'est venue de la Fédération australienne. "C'était seulement une discussion, rien de plus. Je crois qu'il y a quelque chose à faire concernant les pourcentages", a dit le Sud-Africain Kevin Anderson, vice-président du conseil des joueurs de l'ATP, cité par la presse.
Rafael Nadal n'a pas voulu se laisser entraîner dans une polémique. "Tous les ans en Australie, on parle de quelque chose. Il y a toujours des questions qui se posent ici en Australie, n'est-ce pas ? On aura largement le temps d'en parler plus tard. C'est le moment de jouer au tennis et rien d'autre", a dit le N.1 mondial.
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Rafael Nadal et Novak Djokovic lors de l'Open d'Australie 2018

Crédit: Getty Images

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