Rafael Nadal, même blessé au dos, se rassure à l'ATP 500 de Rio de Janeiro

Tout n'est pas parfait, mais il inscrit encore son nom au palmarès, comme d'habitude. Pour son retour sur le circuit après sa défaite à Melbourne face à Stanislas Wawrinka, Rafael Nadal s’est au moins rassuré en remportant le tournoi de Rio de Janeiro. Cinq victoires (Gimeno-Traver, Montanes, Sousa, Andujar, Dolgopolov), un seul set perdu, l’Espagnol a montré qu’il était de retour et qu’il régnait encore et toujours sur terre battue. Une victoire qui fait du bien au moral du Majorquin après l’énorme désillusion de Melbourne. "Évidemment pour moi, revenir à la compétition et gagner c’est très important après ce qui s’est passé en Australie" a reconnu Nadal en conférence de presse.

L’Espagnol a montré de bonnes choses lors de sa semaine au Brésil. Ses premiers tours expéditifs et maîtrisés ont prouvé qu’il était en train de revenir en forme, malgré un dos toujours en convalescence. Seul Pablo Andujar, en demi-finale, a réussi à inquiéter le n°1 mondial et l’a poussé à sauver deux balles de match. Cette petite frayeur montre que Nadal doit encore élever son niveau de jeu avant de retrouver le gratin mondial lors des Masters 1000 d’Indian Wells et de Miami. D'autant plus que Nadal est tenant du titre en Californie, premier M1000 de la saison, et n'avait pas pris part en Floride l'an passé.

En attendant de rejouer les Djokovic, Ferrer ou autre Wawrinka, Nadal, avec ce 62e tournoi ATP à son palmarès, est un peu plus entré dans l’histoire du tennis. Il rejoint Guillermo Vilas au septième rang des joueurs les plus titrés de l’ère Open. Mais le Majorquin préfère ne pas trop s’étendre sur ce qu’il voit comme "de simples statistiques" . "Je poursuis ma carrière, je trace mon chemin, élude-t-il. Même dans mes rêves les plus fous, je ne pensais pas pouvoir faire ce que je suis en train d’accomplir."

N'empêche que si sa domination continue sur surface ocre, il détrônera sans mal Guillermo Vilas, détenteur du record de trophées glanés sur terre battue (45). A deux titres de cette marque, le numéro un mondial a de fortes chances d'arriver à Roland-Garros en étant la référence absolue sur cette surface. Comme si l'octuple champion des Internationaux de France en avait besoin...