Ferrer sans regret

D.F. : Il a mieux joué que moi tout le temps, pendant tout le match. Je n'ai pas été assez agressif. C'est difficile pour moi de dire autre chose. Il a été meilleur que moi, il a fait un très bon match. J'ai essayé de faire de mon mieux, mais il ne m'a laissé aucune chance. Il a fait un match incroyable.

D.F. : Non, je ne crois pas qu'on puisse dire que ce jeu a changé le match. On a commencé la partie normalement, on était au même niveau, mais il s'est mis à être de plus en plus agressif et je n'ai jamais réussi à le stopper.

D.F. : J'ai essayé de m’y remettre comme si c'était un nouveau match. J'essayais d'être beaucoup plus agressif, mais il n'y a rien eu à faire. Rafa était beaucoup plus tranquille, beaucoup plus calme, il savait qu'il avait un net avantage.

D.F. : Non. On est habitué aux conditions. À Roland-Garros il y a toujours beaucoup de vent. Les balles volent un peu. C'est difficile parfois. Cela fait dix ans que je joue à Roland-Garros et je connais parfaitement les conditions ici.

D.F. : C'est mieux de perdre après un match serré. Mais bon, au bout du compte, il y en a toujours un qui gagne et un qui perd. Aujourd'hui, je suis triste parce que je n'ai pas bien joué. Mais ça passera d’ici deux heures.

D.F. : Oui, je suis très heureux de mon jeu. Bien sûr, aujourd'hui, ce n'était peut-être pas ma meilleure prestation de ces deux semaines. Mais c'était ma première demi-finale à Roland-Garros, je suis le quatrième demi finaliste avec les trois premiers du classement mondial, donc c'est très bien pour moi.

D.F. : Je n'en sais rien, je suis très heureux d'avoir atteint ce niveau. Pour atteindre la finale d'un Grand Chelem, il faudra que je hausse encore mon niveau de jeu, que je fasse preuve de constance et de régularité. Ce n'est pas simple, la tâche n'est pas facile. Mais je suis classé numéro 6 mondial, je suis parmi les dix meilleurs joueurs du monde et c’est ma première demi finale à Roland-Garros. Je crois que c'est plutôt positif pour moi.