Pouille du bon pied

L'ombre d'un (gros) doute planait au-dessus de Lucas Pouille avant ce Roland-Garros. Vainqueur d'un seul match lors de ses cinq derniers tournois ces trois derniers mois, le leader du tennis tricolore n'avait pas franchement rassuré.

Il est encore tôt pour savoir si son tournoi sera une réussite, mais son entrée en matière a en tout cas été sans bavure dimanche. Sur le Central, le Nordiste a très facilement pris la mesure d'un Daniil Medvedev erratique (6-2, 6-3, 6-4). Une bonne chose de faite.

Programmé sur le court central, Pouille a réalisé un match solide : 31 coups gagnants pour 25 fautes directes, cinq balles de break converties, trois sauvées sur quatre obtenues par son adversaire, le tout en un peu plus d'1h30.

"J'ai fait un match complet du début à la fin. J'ai été solide. Je n'ai rien fait d'extraordinaire, j'ai essayé de faire des choses simples et ça m'a permis de gagner en trois sets, c'est très bien comme ça", a réagi Pouille.

Encourageant alors qu'il se présentait Porte d'Auteuil en n'ayant engrangé qu'une seule victoire lors de la campagne sur terre battue, contre l'Italien Andreas Seppi à Rome, pour trois défaites d'entrée à Monte-Carlo, Budapest et Madrid. Au deuxième tour, le N.1 français affrontera l'Allemand Peter Gojowczyk (49e), finaliste malheureux à Genève ce samedi, ou le Britannique Cameron Norrie (102), opposés lundi.