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Alizé, comme les grands

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/05/2008 à 07:30 GMT+2

On connaît son fort caractère, il faudra faire désormais avec sa forte notoriété. Vendredi, Alizé est arrivée à Roland-Garros. Et la presse était là pour accueillir la toute fraîche N.20 mondiale, qui a dû se plier au protocole. Comme tout champion qui se

Roger Federer vient de quitter la pièce et pourtant la salle de conférence de presse N.1 de Roland-Garros ne désemplit pas. Non prévue initialement au programme, Alizé Cornet sera finalement la dernière personne à participer au "Media Day", journée particulière où les joueurs et joueuses les plus en vue viennent répondre aux questions de la presse avant que le tournoi ne commence. Si le N.1 mondial est parti tête basse et l'air grave, c'est tout sourire que la Française de 18 ans est venue se prêter au jeu du "question-réponse" pour la première fois de sa carrière.
En top blanc, jean et sandales, la Niçoise affiche sa décontraction sans appréhension. Il est vrai que les personnes présentes ne sont pas là pour autre chose que l'encenser. N.20 mondiale, deux finales et deux demi-finales sur terre battue cette saison, pour tout le monde, pas de doute, c'est bien elle la Française à suivre cette année Porte d'Auteuil. D'autant plus avec Amélie Mauresmo et Marion Bartoli blessées et Tatiana Golovin forfait. La principale intéressée se serait bien passée de tout ce protocole, mais prend ça avec philosophie. "Je suis contente d'être là. Je n'oublie pas que Roland-Garros est avant tout le tournoi des Français et j'ai envie d'en profiter un maximum. Je sais que je dois en passer par là, mais ça ne me gène pas, j'ai appris à gérer cette pression", confiait-elle avant son arrivée.
"Tout le monde me le dit, je commence à le savoir !"
C'est donc avec deux jours d'avance que la jeune Alizé s'applique à répondre aux journalistes. Presse écrite, radio et télévision qui s'enchaînent, elle commence à en avoir l'habitude. "A Rome, j'ai déjà passé deux heures à répondre à plein de questions en français et en anglais après ma finale." Ce vendredi, seulement 45 minutes ont été utiles pour assouvir toutes les curiosités parisiennes. A présent, direction son hôtel où ses proches l'attendent, avant de taper ses premières balles samedi après-midi.
Si la presse l'assomme de bons sentiments, la Française tente, tant bien que mal, de garder la tête sur les épaules. Même lorsqu'un exemplaire du magazine hebdomadaire "L'Equipe", où sa photo trône en première page, lui est offert en avant-première. "Je sais que je suis la Française qui marche le mieux en ce moment, tout le monde me le dit, je commence à le savoir ! (rires) Maintenant, je suis jeune, et même si c'est le quatrième Roland-Garros que je dispute cette saison dans le tableau seniors, je me dis que j'ai droit à l'erreur. Je peux très bien tomber sur une fille moins bien classée, mais plus forte que moi. J'ai bien réussi à le faire, pourquoi pas les autres ? Même si je ne l'espère pas !"
Mais le public parisien l'entend-il de cette oreille ? Celui qui cherche encore la nouvelle Mary Pierce, dernière Tricolore à avoir soulevé la trophée féminin en 2000, lui laissera-t-il le temps de grandir encore un peu ? "En tout cas, malgré toute la pression qu'on me met, je jure de n'en en vouloir à personne si je me plante rapidement. Pas même à la presse." Son entrée en matière face à l'hispano-ukrainienne Julia Vakulenko sera déterminante. Il se murmure même dans les couloirs qu'elle aurait déjà gagné sa place pour les jeux Olympiques, un objectif qu'elle n'osait envisager en début de saison. De quoi garder le sourire, non ?
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